En l’espace de quelques semaines, ils sont devenus la coqueluche du quartier Jean-Jacques. En plein Covid, ils pètent la santé. Ils ont ramé pendant trois mois pour tout nettoyer et créer une déco originale, une ambiance cosy, où la distance exigée entre les tables n’empêche pas la chaleur. Depuis qu’ils ont ouvert, ils font le plein de Dijonnais curieux de tenter l’expérience d’un menu végétarien inventif, décalé, où l’on se laisse surprendre du début à la fin.
Ils ne sont pas les seuls à nous épater en ces temps durs à vivre de chaque côté du bar. Maxime Valentin ne désemplit pas depuis qu’il a ouvert cet automne, à 24 ans, son premier resto avec sa mère, Le Malto. Design contemporain dans l’assiette et sur les murs, et une précision, un travail sur le produit qui vous laissera rêveur.
Les autres nouveautés du moment racontent toutes une histoire attachante. Leur point commun : avoir eu le culot de casser les codes, de s’installer dans des lieux qu’on aurait qualifié d’impossibles avant eux. Des quartiers en marge : Jeannin, Jean-Jacques, Monge… Retenez les noms et retenez votre table, il n’y en aura pas pour tout le monde : « Betterave », « L’Évidence », « Le Malto », « Le Bistrot de la Dame », « Le chat qui pense », « Le loup blanc »…
Des lieux accueillants dans des quartiers qui le sont moins. Ils ne sont pas les premiers. On donnera un coup de chapeau dans le Duke 2021, le prochain guide 100% maison, à ces fous ou ces folles qui parient sur l’avenir, et décrochent l’étoile, comme « L’Aspérule », ou qui l’espèrent, comme « Cibo » ou « Le Parapluie », perdus au beau milieu d’une rue qui n’a rien de vraiment touristique. À suivre, d’autant que la dernière table en date, cachée en plein quartier Berbisey-Monge, « Le chat qui pense », risque de créer l’évènement gastronomique, à deux pas de la future Cité… ■ GB