En réponse à :
Quand j’étais petit, il y avait au mur un casier ripoliné où les habitués remisaient leur serviette. C’était un bistrot de quartier, du genre minimaliste. Saucisson ou crudités, grillade ou plat du jour (en fait, de tous les jours) et trois légumes : patates sautées, haricots verts ou je ne sais plus quoi. On choisissait, c’était le luxe. Plus un fruit ou la crème caramel. La fac était à côté. Quand le restau U se faisait particulièrement déprimant, on s’offrait la gabegie. Neuf francs, boisson comprise. (...)