Octobre novembre 2010
N°44Gérard Bouchu
Au secours, Bing Bang revient ! Allez, pas de panique, l’été nous a rendu tout gentil (ou presque). On est allé voir ailleurs ce qui se passait, pour le travail ou le plaisir et on repart pour un nouveau tour de piste dijonnais, en vous offrant, sur six mois, trois mags qui devraient vous réchauffer le coeur tout en vous rafraichissant les idées.
Climat d’inquiétude, peur de tout, angoisses, névroses, qu’est ce qu’on attend pour être un peu heureux, ou du moins faire semblant ? Est-ce qu’on peut dire ça aujourd’hui sans se faire traiter de réac (bon, les réactions, on est habitué...) ?
Comment s’en sortir, se trouver un coin de ciel bleu, entre les marchands de malheur d’un côté et les faux marchands de bonheur, de l’autre ? Ceux de la télé-réalité qui vous rendent accros pas seulement à l’herbe qu’on croit plus verte ailleurs mais à une dépendance vis à vis de l’écran. Et ce n’est pas parce qu’on est protégé par un écran qu’on vit mieux ses émotions. Qui va nous donner des pistes pour comprendre le monde ? Les politiques (rires dans la salle), les commerçants, les artistes, les journalistes, les innombrables amis sur Facebook ?
Amis du virtuel bonjour. Vous êtes à l’honneur dans ce numéro, même si on revient sur terre, avec tous les jeunes qui se font leur propre cinéma, sur petit ou grand écran. C’est être l’acteur de sa vie qui rend heureux, dit-on : c’est bon l’optimisme pour la santé. Il n’y a pas que les jeunes, d’ailleurs. La Madeleine Proust, de passage à Dijon un jour de manif, nous a donné une leçon de vie.
Sortir, marcher dans les vignes, aller voir des spectacles, dans des appartements de 20 places ou des salles de 1000, prendre du temps en terrasse, simplement faire des fêtes entre amis : les idées ne manquent pas, vous avez été nombreux à nous en proposer, pour ce numéro.
Dijon se classe en tête des villes écolo ou douces à vivre, s’il faut croire certains confrères. C’est aussi une des villes de France où la restauration a connu une fièvre du samedi soir incroyable, ces derniers mois. Et les ouvertures de boutiques nouvelles nous incitent à soutenir ceux qui osent tenter l’aventure, en ces temps difficiles. Rentrée d’argent n’est pas mortelle, c’est pas nous qui allons dire le contraire…
Gérard Bouchu