Hiver 2014 2015
N°61Bing Bang Frappe les 3 coups
Un été à Osage County ©Cosimo-Mirco-Maglioca
Du 13 au 17 janvier
Parvis Saint-Jean
Texte et mise en scène
de Fabrice Murgia
Création pour le Festival d’Avignon 2014. Autofilmage, floutage réel et images d’un quotidien surréel, ce théâtre sensoriel et engagé capte le réel et les technologies avancées pour oser déranger. Portant les questionnements d’une génération, cet appel à la force d’une jeunesse et à la fougue d’une contre-culture est brillant, incandescent.
D’après le roman Hypérion de Friedrich Hölderlin
Du 27 au 31 janvier – Parvis Saint-Jean
Création au Festival d’Avignon 2014. Le passé du roman épistolaire écrit au soir de la Révolution Française par l’immense poète allemand devient le présent dialogue des indignés/insurgés de l’automne européen ou du printemps arabe. Cette épopée se vit comme une rare expérience de spectateur, frontale et fraternelle, exigeante et exaltante.
Mise en scène et scénographie de Dominique Pitoiset
Du 3 au 7 février - Parvis Saint-Jean
Cette comédie noire brille par son cynisme lumineux et ses personnages hauts en couleurs. Ça grince et, sous cette fine plume, les rayures du huis-clos intime trahissent l’état d’un pays qui repose sur un vieux rêve bien délabré. Et aujourd’hui, on en est où de l’American Way of Life et de sa réclame : « la vie, la liberté et la poursuite du bonheur » ?
Pour en savoir plus : tdb-cdn.com
Texte et mise en scène de Pauline Bureau
Du 17 au 21 février – Salle Jacques Fornier
Voir un spectacle de Pauline Bureau, artiste associée du TDB, c’est entrer un peu plus encore à l’intérieur de nos broussailles et comprendre de quel bois nous sommes faits. Que l’on soit enfant, ado ou adulte. Dans cette virée contée façon rock (jouée live par Vincent Hulot, musicien complice), on croise même l’ombre de Patti Smith… Parce que la nuit nous appartient nous transforme et nous ressource ; parce que l’avenir nous appartient, non ?
Mise en scène, dialogues et décor de Juliette Deschamps
Du 19 au 21 mars – Grand Théâtre
Rosemary Standley, chanteuse de Moriarty s’acoquine au cabaret. Mains gantées sur robe glamour, voix suave sur rideau de velours, la chanteuse est femme-poupée d’une boîte à musique aux airs délicieusement mélancoliques. Elle est Marlene Dietrich, Marilyn Monroe, Nina Simone, Rita Hayworth ou Nancy Sinatra… Flirtant avec le baroque d’Henry Purcell, la chanson d’Alain Bashung et le jazz de George Gershwin, la franco-américaine charme son auditoire… Un tour de chant au parfum de music-hall, délicat et élégant.
LaFP