Randonnée dans le vignoble de la Côte de Nuits
© Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme
Le tourisme vert a sauvé la Bourgogne-Franche-Comté cet été, le tourisme verre sauvera-t-il la région d’ici Noël ? Dans les caves et caveaux ouverts, vous serez bichonnés, car peu nombreux. Tous les voyants sont au rouge. Ou au blanc, pour qui espère en plus l’arrivée rapide de la neige dans le Jura.
Les mauvaises nouvelles font vite oublier les bonnes. La présidente de la région, Marie-Guite Dufay, était heureuse de signaler les deux grands gagnants de l’été en BFC : le Jura et la Saône et Loire. Deux destinations passées devant la Corse, quand on joue avec les chiffres, ce qui n’est pas mal, et qui pourraient encore bénéficier des faveurs des touristes. Ou plutôt des visiteurs venus des régions limitrophes car on ne risque pas de voir beaucoup de Chinois ou d’Américains dans les vignes, dans les mois à venir.
Entre 40 et 50 millions injectés en octobre pour soutenir les professionnels du tourisme, autour du développement durable, du tourisme social, des aides à l’hébergement, notamment. Certaines structures ont refusé du monde cet été, mais il va falloir s’adapter pour inciter les régionaux de l’étape à consommer, ne serait-ce qu’en allant se réfugier dans les vignes ou dans des lieux où ils seront chouchoutés.
Pour les séminaires et les repas d’entreprise, c’est mal barré. Pour les hôtels qui n’ont pas suivi l’évolution, n’ont pas de SPA pour jouer la carte cocooning, de vélos pour aller dans les vignes, c’est plus difficile.
De Dijon à Mâcon, suivez les différentes routes des vins, allez jusqu’à Solutré pour prendre un peu de hauteur par rapport aux évènements, découvrez le pouilly-fuissé et les terres « 1er cru » dont l’OT du Mâconnais n’est pas peu fier, et filez ensuite vers le Jura, goûter un art de vivre dont on ne se lasse pas.