automne 2015
N°64
« On peut faire un sport clairement axé mec sans pour autant être masculine. En freeride, on se fait gentiment charrier dès qu’on se maquille le matin dans les rétroviseurs de voiture parce qu’on n’a rien d’autre. Et bien oui, je suis une fille, et alors ? On est toutes féminines. Chaque fois qu’on a fini de skater, pour la soirée du samedi soir, on se change, on s’habille bien, on se maquille. Ce n’est pas contradictoire, au contraire. Jamais je ne me verrais en ville un après-midi me trimballer en Vans, en jean et en t-shirt DC. »
Le longboard est arrivé très tard dans sa vie, après 8 ans de natation synchronisée et d’équitation, mais le cheval, ça coûtait trop cher. En vacances à Hossegor, elle va chercher le pain sur ce long skate que lui prête son copain. Elle aime les sports à sensation, Arthur l’initie à la descente.
A Dijon, Elise ride avec ses amies de lycée, Laure, Axelle et Anne, aujourd’hui à Annecy. « En deux mois on apprend a freiner. On a toutes fait notre premier freeride au bout de 8 mois, un an, une descente de 1,5 kms. »
Arthur Garnier, étudiant, a fédéré les longboardeurs et longboardeuses, c’est maintenant une vraie famille qui skate beaucoup avec les Chalonnais. « Si tu débutes, il y aura tout de suite quelqu’un qui viendra t’aider. »
L’hiver, Elise s’éclate sur les pistes de ski en attendant le printemps pour surfer sur le goudron. Plus que la vitesse, ce qu’elle aime, c’est rigoler avec les copains. La joie de vivre, dans son sillage.
Pour le matériel à Dijon : Shifty Board Shop - 2 rue des Perrières à Dijon
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