

Tout le monde ou presque en France connaît le comédien Thibault de Montalembert, l’un des protagonistes de la série « Dix pour cent », sur France 2. Eh bien, figurez-vous que celui-ci a failli défaillir lorsque deux éditeurs – oui pas un mais deux ! – lui ont demandé de plancher sur un livre dont le thème serait son rapport à la littérature. Emu et aussi un peu inquiet, le comédien a finalement accepté. À vrai dire, il ne se croyait pas capable de cocher la case « écriture ». Il se trompait. Et tant mieux pour nous, qui sommes ainsi devenus ses lecteurs, après nous être réjouis de ses talents de comédien. Et ainsi, de l’enfance à l’âge adulte, Thibault de Montalembert s’est mis à explorer ce qui constitue l’une de ses passions intimes : la lecture. Nous passons ainsi d’Alexandre Dumas au Club des Cinq, de la Comtesse de Ségur à Daniel Defoe, le souvenir des livres jadis dévorés se mêlant d’une manière très proustienne aux lieux qui lui ont permis de s’évader dans les pages de cette étrange chose appelée littérature. Et puis, le temps passant, vint la découverte d’ouvrages plus matures, parmi ceux-ci les polars, les romans mystiques d’Herman Hesse, ceux d’Henry Miller, sans oublier naturellement les oeuvres avec lesquelles un comédien se doit de faire son miel : Racine, Molière, etc. Une réussite…
« Et le verbe se fait chair », par Thibault de Montalembert
Ed. de l’Observatoire, 16 €.