Automne 2014
N°60Ah ! La vieille photo sur Copains d’avant où l’on arborait fièrement le black blouson clouté et l’improbable banane. Ça nous rappelle que ce bon Robin Williams avait commencé sa carrière dans Happy Days, dans le rôle tout à fait farfelu de Mork l’extraterrestre ! RIP, vieux poète disparu, c’est le moment de noyer ses 20 ans à se gaver de rib’s devant des totem d’Elvis !
À Dijon, y a moyen ! Ça rock’n roll, ça Road 66, ça Cadillac du Nord au Sud. Et même au centre, au Ritchie’s, près de la gare (Olivier vous en parle, il a testé).
Commençons par le Memphis, Zone Sud, pas très loin du Géant de Chenôve. Déco réussie jusqu’à la devanture « Back to the future ». A l’intérieur, c’est la cafét du Fonz’, avec ses box-siège en skaï-jukebox. Des plaques d’immatriculation et des superhéros de comics au mur regardent les écrans où Dirty Dancing passe en boucle. Bref, ça y est : envie d’un milkshake à la fraise avec une boule de glace dedans ! Mais avant ça, on déchante. La serveuse a bien l’uniforme réglementaire, mais sous sa casquette, elle n’a pas la frite. Par contre la carte a de la friture, c’est l’essentiel, y a des oignons frits, des burgers et des cheesecakes : comme toutes les chaînes à l’américaine, c’est copieux et c’est copié. Jusqu’au petit pot de sauce, avec un fond haut qui fait croire à la contenance XXL. Faut avouer que ça dépayse, mais en ressortant, on craint d’avoir déjà le gène de l’obésité et du factice.
Voyons plus au Nord. L’American Way, on le connaissait de la Toison d’Or. C’était déjà le Tex Mex star et historique de Dijon. Maintenant à Valmy, c’est version Big Géant. Le pick-up et la Harley en déco intérieure, et des pin-up au mur qui révèlent en vous le loup à la Tex Avery. Ahouuuuu ! A saliver ainsi, la langue bien pendue, ça ouvre l’appétit. Et là, on ne peut que conseiller les BBQribs ! Une belle assiette de petites côtes, coleslaw et sauce barbec maison au petit goût citronné unique ! Rien que ça vaut le détour et le retour chez l’ami américain. Avec une furieuse envie de repartir avec la gigantesque limousine qui, certains soirs, vient se garer juste devant.
■ Eric Chariot