Décembre 2009 Janvier Février 2010
N°41Gérard Bouchu
En écrivant cet édition, je reçois par email une info qui me fait hurler, de rire : Dijon a reçu à Paris le trophée de la nuit ! Et moi qui avais du appeler pour la première fois de ma vie (et je ne suis pas un lapereau de l’année) Police Secours car de nouveaux voisins ont cru bon d’animer la rue jusqu’à 3 heures du mat, provoquant une baston comme on en avait encore jamais vu dans ce digne quartier des antiquaires, avec des filles qui se prennent des pains et qui en délivrent d’autres, du verre blanc qui vole en même temps que des insultes, une télé qui va se fracasser par terre. En appelant le 17, le fourgon est passé, le calme est revenu au petit matin, mais la situation reste tendue... D’où mon doute vis à vis de la responsabilité des uns et des autres quand des gamins au départ pas bien méchants se mettent à déraper sans qu’aucun adulte n’intervienne (on a deux bars de nuit pas loin, d’où certains devaient sortir)...
Du coup, ceux qui vivent dans le voisinage en sont à réclamer une caméra du surveillance, eux qui militaient il y a quelques décennies pour la liberté individuelle. Question d’âge ? Pas seulement, car les jeunes du quartier en ont assez de supportet le diktat de quelques dizaines de loulous et de louloutes errant en bande… Moralité : on est toujours le loup de quelqu’un, mais plus question pour les petits cochons de laisser démolir leur maison.
Pas bien grave, une nuit blanche, mais ça vous fout des idées noires. Aux beaux jours, promis, on la verra en rose…