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Magazine Dijon

Pintemps 2014

 N°58
 
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Quand le tout-dijon inaugurait la nouvelle cafétéria du musée des Beaux-Arts...

On revient de loin !

On a vécu un hiver terrible. J’ai jamais autant tremblé, non pas de froid, mais d’incertitude.


banquet le tout-dijon
Mon cauchemar récurrent : l’obligation d’aller à la Toison d’Or car les chefs dijonnais avaient perdu confiance en eux. Ils partaient tous. Billoux sur les chemins de Compostelle, laissant à son fils un Pré aux Clercs transformé en une immense brasserie. Derbord au Portugal. Isnard en Asie. Zuddas partait faire son tour de la Méditerranée en foodtruck, suivi par des afficionados lui crevant les pneus (c’étaient pas des Michelin !) pour l’empêcher de filer. Le délire... Même le chef des Cariatides, Thomas Collomb, fuyait à New-York avec femme et enfants parce que Michelin s’était dégonflé. Il revenait de temps à autre, couvert de gloire, s’occuper de la nouvelle Rôtisserie du Chambertin, avec son frangin, parce que les bonhommes Michelin aiment bien aller faire un tour dans les vignes et qu’ils y distribuent plus volontiers des bons points (on appelle ça des macarons).
Restez tous, et soyez rassurés : Michelin aime la Bourgogne, plus encore que les pays où il fait beau, où on skie, où on se baigne. Pluie d’étoiles en Bourgogne ! Arrêtons avec la pluie et les guides qui se dégonflent ou se regonflent selon l’humeur du temps.
Certains refusent toujours de comprendre le choix des bonshommes Michelin et se méfient des jugements des palais, quand ce ne sont pas leurs bouches qui ont le dernier mot. Et ils écrivent des trucs pas toujours gentils pour nous sur Tripadvisor. Un de leurs derniers sondages ose placer la cuisine bourguignonne parmi les mal-aimées des touristes, qui préfèrent celle qui leur rappelle la Provence, la Bretagne, l’Alsace... On reviendra sur ce sondage plus loin. Le temps de saluer la clairvoyance de Michelin, qui a récompensé le dernier sorti du nid dans la famille Loiseau, et d’autres en Bourgogne du sud qui le méritaient bien.

Ces chefs hirondelles qui vont faire le printemps dijonnais

Tout le monde ne roule pas avec Michelin, heureusement. La marche à pied à du bon, elle aiguise l’appétit et la curiosité. Dans les pages à venir, vous allez découvrir des têtes nouvelles, associées à d’autres qui tiennent bon face au vent parfois mauvais qui souffle sur la profession. Si vous connaissez déjà le nom du chef de L’Un des Sens qui va donner une autre table de qualité au centre ancien, si vous savez quels sont les deux chefs thaïlandais qui ont apporté de nouvelles saveurs au centre ancien, si vous pouvez citer les élèves de grands chefs locaux qui ont repris à quelques mois d’écart plusieurs restos en vue à Dijon, alors là, on vous dit : chapeau ! Même plus la peine de tourner la page, revendez Bing Bang à votre voisin, qui l’a pris pour un mag payant tellement il est bien fait.
Vous devriez bosser pour Michelin, vraiment. On a eu la chance d’avoir à Dijon un chef comme René Villard, au Mercure, dont deux anciens commis viennent de se mettre au piano du Flagrant Délice ou du Bœuf Blanc. Et c’est chez Stéphane Derbord qu’a été formé le nouveau chef de Docteur Wine, tandis que celui d’Aux D’Lices (à Daix, on vous met sur la voie !) est passé chez Pianetti et Arabian...

Les Ducs ne boiront pas le bouillon !

Si vous voulez en savoir plus, tournez les pages, il y a d’autres enseignes qui ont changé, en ville (Dav’N’Co, notamment) mais l’événement, vous l’avez deviné si vous avez cherché à voir qui était à l’inauguration de la cafétéria des ducs, ce 1er avril 2014 (et pas 1964, désolé pour l’erreur de date) : le musée de Dijon va pouvoir enfin remplir les chaises restées vides depuis l’automne dernier.
On a rencontré le duo héroïque qui va présider à l’avenir de ce lieu étonnant, tellement en phase avec notre époque qui voit les touristes visiter les musées en s’intéressant presque autant aux œuvres présentées qu’aux cafés et restos qu’elles cachent.
Pour notre plaisir, on s’est offert un tour d’Europe des musées, façon de montrer qu’on est en phase nous aussi avec notre temps. D’Amsterdam à Berlin en passant par Marseille et Bruxelles, de Stockholm à Vienne en passant par... Metz, on s’est offert une pause sucrée-salée dans des lieux d’histoire qui ont tous bien changé.
On vous rassure, on n’a pas augmenté les tarifs publicitaires dans Bing Bang pour autant, j’ai fait ça pour une série de guides-villes bien connus. Et qu’on ne dise pas que ce sont des villes plus grandes que la nôtre. Dijon a grandi. Maintenant que l’hiver est passé, que la Lino est ouverte, il suffit de mettre le nez dehors pour sentir le changement. Question de bon(s) sens. Quoique, avec les changements de temps, on risque toujours de s’enrhumer.


 
 

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