Pintemps 2014
N°58C’est vrai que vous en avez soupé, pendant cette campagne, de promesses de nouveaux musées, manquant INDISCUTABLEMENT à notre bonne ville et à sa notoriété.
©Romain Moretto, collectif “Les derniers hommes”
À nous les vrais-faux-beaux projets, non pas sortis tout droit de notre imaginaire, ni de celle des autres. Pas de raison qu’il n’y ait que Vienne ou Salzbourg pour honorer les maisons natales de Schubert ou Mozart. Petits formats, meublées d’époque, ces maisons sont souvent des écrins intimes que même les enfants apprécient. Vous connaissez tous à Dijon la maison natale des trois plus grands ducs de Bourgogne (ils allaient mourir ailleurs !)
Mais on a d’autres célébrités oubliées.
À Dijon, trois grands noms sont faciles à “reloger” mais vous pouvez imaginer dans un futur un peu lointain, visiter la maison d’Yves Jamait, l’atelier de Yan Pei Ming ou celle de Robert Poujade, pourquoi pas.
Jacques-Bénigne Bossuet est né le 27 septembre 1627 d’une famille de magistrats. Il restera jusqu’à 15 ans dans l’ancienne coutellerie, située rue du même nom (que notre homme). Comme la maison tombe en ruine, il est temps d’en faire quelque chose.
Jean-Philippe Rameau est le septième enfant d’une famille qui en compte onze. Sa mère, Claudine de Martinécourt est fille de notaire, son père, Jean Rameau, est organiste à l’église Saint-Étienne de Dijon. La famille habite en face rue Vaillant.
Gustave Eiffel, né Bönickhausen, est né dans un milieu aisé ; son père, officier, est secrétaire de l’intendance militaire de Dijon. Sa mère a investi dans le négoce du bois et de la houille et possède une solide fortune personnelle. Gustave passe son adolescence dans le joli pavillon du Castel… Romain Moretto du collectif “Les derniers hommes” vous a concocté l’affiche inaugurale.