Octobre 2016
N°68par Carine Dufay
Nos mecs ont été bien inspirés cet été. Enfin, ceux qui aiment tant rire, bien manger, bien boire, bien vivre. Alors que nous étions en train de nous dorer la pilule sur la plage, eux ont enfilé leur bleu de travail pour nous concocter, pour la rentrée, des petits concepts comme on adore : bars à vin, épiceries écolo, salons de thé, restos… De nouvelles adresses gourmandes exclusivement tenues par nos mâââââles bisontins !
Parce que nous sommes curieux et que les rumeurs allaient bon train quant à ce restaurant aux nouveaux propriétaires, nous avons testé, une fois, deux fois, et au final on y revient car les nouvelles créations culinaires de l’Ô à la bouche remplissent leurs promesses. Aux fourneaux, Sylvain Piguet, un ancien bisontin parti bourlinguer à travers le monde. Du coup, il propose une cuisine inventive, aux multiples influences, sans toutefois aller jusqu’à la cuisine du monde. Du tataki de truite du Jura au bœuf de Galice, les produits sont triés sur le volet et cuisinés simplement, histoire d’en préserver le goût et les saveurs. La carte est si simple, qu’elle confirme à elle seule, l’assurance de trouver des produits frais et donc de qualité. Pour couronner le tout, le personnel (tous de la même famille !) nous bichonne. Une réussite.
9, rue du Lycée - 03 81 82 09 08
Le petit nouveau de la rue Bersot se prénomme Mexican Cactus, un tex mex, comme son nom l’indique. Aux manettes, deux potes d’enfance, Benjamin Malvy et Quentin Lavalette, même pas 30 ans au compteur, qui après un voyage aux States décident d’ouvrir le premier restaurant mexicain rapide en plein cœur de Besançon. Plan de financement et campagne de crowdfunding achevés, le Mexican Cactus est maintenant sur les rails depuis 2 mois et ça marche plutôt pas mal, notamment chez les jeunes. Les produits sont frais et les tacos, burritos, guacamole et salades colorées sont préparés devant le chaland et ça, ça plait ! 39, rue Bersot
Le dernier né de cette rentrée : le Café Planche, un nouveau bar à vin imaginé, monté et géré par Pierre-Antoine Mayol, figure locale, à la tête de « The Place to Be d’autrefois » (pour les quadras/quinquas) : le Gibus, son bar de nuit qu’il n’a pas décidé d’abandonner pour autant. Et tant mieux. Mayol a donc décidé de se faire plaisir avec cette nouvelle cave gourmande : décoration soignée avec une prédominance de bois patiné, ambiance feutrée vintage… Le mot d’ordre : du local, du frais, du bon, du mijoté. Le tout cuisiné par une demoiselle issue de la première promotion de l’école Marx, en plus ! Quant aux vins, ils sont triés sur le volet par le patron et issus de petits domaines. À l’arrivée, on se fait plaisir pour un prix, enfin abordable !
7, rue Gustave Courbet - 03 70 93 28 34
Bon là, difficile de juger car votre dévouée ne court pas après les pâtisseries. Alors on va faire confiance aux copains-copines, Lydie, Mylène, Philippe, Stéphanie, Sonia et autres lascars bisontins qui affirment que « la pâtisserie des quais envoie du lourd ! ». Avant, il y avait déjà une pâtisserie. Mais ça c’était avant, car aujourd’hui tout a changé : le patron, déjà, Axel Descourvières, qui a fait ses armes chez l’excellentissime pâtissier Xavier Brignon avant de se lancer en solo dans ce coin de Battant qu’il aime tant. Puis la déco, plus actuelle, avec des touches vintage et rétro bien dosées. Mais surtout, les pâtisseries, simples, traditionnelles mais si bonnes… Dit-on.
29, Quai Vieil Picard - 03 81 81 22 58
Gangloff… Un nom qui résonne encore pour les soixantenaires, ceux qui ont connu la brasserie installée à la place de l’actuel immeuble « Le Président », en plein centre-ville. Réputée jusqu’à Paris, la Gangloff tirait sa révérence en 1966. Cinquante ans plus tard, c’est un franc-comtois, fils d’œnologue, qui décide de faire revivre cette bière mythique bisontine. Laurent Fumey a réussi son pari. Depuis cette année, sa brasserie, installée aux portes de Besançon, produit la Gangloff des années 2000, celle qui répond au cahier des charges strict de l’agriculture biologique. Bisontine, malt et houblon sont donc bios. Dès le printemps, Laurent Fumey démarchait restaurants, petits commerces, magasins bio et quelques grands distributeurs locaux, qui ont, pour la plupart, répondu à l’appel, heureux de promouvoir une bière dont ils sont si fiers. Le dernier né : le magasin de la brasserie ouvert en juillet.
www.brasserie-gangloff.fr
Ça c’est notre petit coup de cœur. On remercie donc Amélien Grandvaux, 24 ans, auteur de ce nouveau concept unique en région et complètement dans l’air du temps. Une mignonette épicerie proposant à la vente une multitude de produits vendus sans emballage. La sélection est exhaustive, française ou bio : fruits et légumes, céréales, féculents, épicerie salée, cafés, thés, confiserie, œufs, épices, huiles, savons ou produits d’entretien… Les clients arrivent avec leurs contenants ou utilisent ceux proposés sur place (sacs en toile réutilisables, sachets papier, bocaux Le Parfait, boîtes…), se servent de la juste quantité, pèsent et repartent avec l’agréable sensation d’en avoir pour le juste prix, de manger sain et bon et de faire un geste pour la planète.
90, rue des Granges – 03 81 59 95 67
Arnaud, c’est comment dire… Un peu comme un pote à tous, celui qui nous a servi avec le sourire, au Café Poste, au Bouchon Rivotte ou encore au Bistrot Rétro (chez Momo pour les intimes). Mais prochainement, c’est dans son nouveau resto qu’il va bientôt faire des heureux, au côté de sa chère et tendre, Clotilde. Alors on s’impatiente, on trépigne, car il faut dire qu’à la lecture du projet de carte et au vu de la déco, nous sommes à peu près sûrs d’y passer du bon temps. Les éléments de décoration sont tous chinés, des luminaires façon jantes de vélos, au canapé. Quant à la carte concoctée par le chef, elle fera la part belle aux produits locavores et aux bons plats traditionnels faits maison, rajeunis, juste un brin. Brunch le dimanche midi. - 10, rue Pasteur