Décembre 2009 Janvier Février 2010
N°41Tout un bestiaire sympathique est en effet né au siècle dernier et a fait se premiers pas de peluche chez les Morizot, cette famille de fourreurs bien connue : une création familiale qui mettait chacun à contribution.
On se souvient ici des moments passé à coudre les yeux des peluches, à les fourrer aussi.
A l’ours, s’étaient ajoutés un poney, un cheval, un chien de berger très sage. Tous cousus main, agrémentés qui d’une selle de feutrine, qui de bouts de laine en guise de queue ou de griffes.
L’histoire, commencée à Dole où la famille avait établi et lancé cette petite fabrique de jouets, change de décor : en 1949, Monsieur Morizot père achète le magasin de la place de la Libération que reprend sa fille, Mme Guérinat puis sa petite fille.
Les peluches ne sont plus de mise. Mais dans cette famille, on a de la suite dans les idées... ou dans la mémoire : tout sera pérennisé, le métier de fourreur, très prochainement par la fille aînée des Guérinat et la renaissance des jouets par la cadette. C’est ce petit monde de peluche devenu pièce de collection qui a fait naître chez Marine le souhait de créer pour les enfants des décors de nuages à pois, des lunes roses ou des montgolfières directement vendus dans des magasins ou sur des salons essentiellement à Paris sous la marque Pompon pétillant. Un nom qui est un véritable clin d’oeil à l’ours fétiche des dijonnais ! Faites un tour place de la Libération ! Les croissants de lunes de Marine flottent dans les vitrines, les”nounours” anciens et quelques congénères y sont de sortie pour Noël...
Marie Pascal-Nowak