Printemps 2018
N°74
Swing troubadours, musiciens classiques, chanteurs des rues ou stars des plateaux télé, conteurs, comédiens vont se succéder jusqu’à fin juin pour animer la première saison du Pop’Art.
Il tient aussi bien du café-concert de bon-papa, de la cave à jazz, du café-théâtre d’hier que du plateau télé, suffit de jeter un œil à la programmation de la première saison.
Jean-Bernard Jacques, le propriétaire du Temps des Ducs, rêvait depuis son arrivée à Dijon d’animer la place. Tout à côté de son bar « Les Enfants du Rock », ce vieux gamin a profité de l’hiver pour tout casser, et imaginer ce nouveau concept de « brasserie culturelle 360 ° ». Un lieu « show » qui risque d’en surprendre plus d’un, à commencer par son décor.
Pour le mener à bien, JBJ s’est entouré de deux poids lourds de la programmation, qui connaissent comme lui la musique et la chanson : Thierry Caen et Thomas Gérôme.
Auteur, compositeur et interprète, Thomas Gérôme a créé l’école de Spectacle de Bourgogne « Music’all studio » à Dijon dont il est le directeur et professeur de chant, avec aujourd’hui environ 60 élèves à l’année. On lui doit aussi la création d’une cinquantaine de spectacles vivants depuis plus de 12 ans. Chargé de casting pour The voice sur TF1 depuis 2014, il a déjà programmé le passage de vraies grandes stars de la chanson aux côtés de voix nouvelles qu’on n’aurait jamais entendues « en direct » à Dijon, sans lui.
Et Caens, dira-t-on, que nous prépare-t-il encore ? Ce soliste international est ravi de travailler en équipe pour un projet où il pourra retrouver tout ce qu’il aime écouter, jouer, regarder, mais qu’on trouvait rarement au même endroit : « jazz, musique classique voire ancienne, chanson, variété, électro, world-music, littérature, théâtre, mime, magie, ciné muet, débats… »
Thierry compte sur ce lieu, idéalement placé au cœur de la ville pour rassembler touristes et cultureux locaux de tous âges, l’éventail de prix étant « assez large pour ne pas exclure la population étudiante et peu fortunée… Le lieu doit s’inscrire (tout en étant privé) dans un projet de ville clairement lié à la Cité Internationale de la Gastronomie ». Le Pop’Art, quand on connaît ce gros gourmand, devrait être aussi un endroit « pour les gourmets, un restaurant où la règle sera la qualité des produits, leur provenance et leur élaboration ».
En attendant, Libération signifiera aussi libations, la porte étant grand ouverte sur le bar voisin et les terrasses. On pourra s’offrir une pizza ou plus si affinités (compter 35 € pour les grandes soirées prévues), avant ou après les spectacles.
Suivez sur les réseaux sociaux les débuts de l’aventure, ou mieux encore, venez y participer. On trouvera toujours une place pour vous accueillir. ■ GB