automne 2015
N°64
Nathalie Franceschi sur le film Carma, réalisé par Olivier Philippe © photographeronline.fr
La danse finit par la rattraper. « On m’a répété pendant ma thèse que je ne pouvais pas être une bonne danseuse et une bonne chercheuse. Il a fallu faire un choix, j’aurais aimé ne pas avoir à le faire. » Nathalie travaille comme danseuse, en indépendante ou en troupe, depuis 2001, animant des stages et des cours particuliers. Du flamenco surtout, la belle en a naturellement le physique, le rythme et la chevelure. Toute petite déjà, Nathalie était « folle amoureuse de Guy Williams », le seul, le vrai Zorro sur son cheval cabré. Comme la plupart des femmes qui se font seules, elle sait tout faire, cabaret, Bollywood, variété, danses du monde, du Moyen-Orient et israélienne, danses latines et de couple…
Le parquet ne lui suffisant pas, la dijonnaise arpente désormais les planches et les plateaux de cinéma.
La précarité ? « Ce n’est pas une angoisse pour moi au quotidien, je n’ai pas un naturel anxieux. J’ai cette chance là, je ne m’inquiète quasiment jamais de rien. Ça reste précaire, ma mère s’inquiète, c’est sûr, mais je gère plutôt bien. C’est un travail qu’on assimile à une passion, on travaille plus que les autres. Je n’ai pas de jours fériés, pas de dimanches. Regarder les annonces de casting, postuler, c’est du non-stop. Si on veut réussir quelque chose, il faut être à fond tout le temps. »
7 & 8 novembre. Contact & infos : nathalie.franceschi@wanadoo.fr