Automne 2013
N°56le musée des Beaux-Arts de Dijon, 2002-2013. Patrice Bouillot, éditions Faton. 19 € dans les librairies de Dijon, mais aussi à la boutique du musée et à l’office de tourisme.
Pourquoi donc ce toit doré ? D’où sort-il et que cache-t-il ? Est-il vrai qu’on a découvert les latrines du duc de Bourgogne en fouillant sous la cour de Bar ? Saviez-vous que les vitrines du musée viennent d’Italie ? Qu’on a restauré la façade de la salle des gardes pierre par pierre ? Qu’on a glissé des machines de chauffage-climatisation monumentales, au millimètre près, par les toits du palais ? Avez-vous déjà entendu parler d’un « vitrail à double vitrage » ? (Non, c’est normal, c’est ici, au musée des Beaux-Arts de Dijon, que ce concept génial a été inventé !) Bon, et qui sont les architectes de ce nouveau musée ? Et, au fait, combien tout cela a-t-il coûté ? Nombreuses, et légitimes, sont les questions que vous vous posez sur le musée des Beaux-Arts de Dijon, après la réouverture en grande pompe et sous la pluie, le 7 septembre dernier, du nouveau parcours Moyen-Age-Renaissance ! Surtout si vous faites partie des quelque 30 000 personnes qui l’ont visité pendant les deux premières semaines d’ouverture de ce musée, appelé, au terme d’un chantier qui reprendra en 2015 pour s’achever en 2018, à redevenir l’un des plus grands et des plus beaux musées d’art de France. Ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, vu l’exceptionnelle qualité de ses collections, presque intégralement restaurées pendant ce fameux chantier.