68
Magazine Dijon

Octobre 2016

 N°68
 
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02

Meunier Offrez un bœuf bourguignon à ceux que vous aimez !

La saga étonnante d’une famille dijonnaise haute en saveurs qui a choisi de mettre les petits plats en bocaux au niveau des grands !



Il a fallu que j’aille dans le Haut-Var cet été pour découvrir une bonne raison d’être fier d’être bourguignon. À Flayosc, la Vieille Bastide, une des maison d’hôtes les plus sincères du pays, avait choisi de ne plus faire de cuisine mais proposait aux visiteurs affamés de découvrir, en terrasse, une gamme de plats qui donnait faim, packaging aidant. Il y avait même un présentoir sous forme de tour Eiffel qui m’avait laissé songeur. « Eiffel, il était de Dijon, lui aussi ! ». Il m’a fallu quelques minutes pour comprendre le lien entre la maison Meunier, Eiffel et moi, qui me régalais d’un bœuf bourguignon parfait, niveau goût et texture, servi avec un verre de vin du Var puissant. Un plat à prix conséquent, certes, mais qui ne décevait pas, une fois qu’on l’avait glissé dans un steamer vapeur portant la marque déposée Meunier.
Une fois revenu à Dijon, tout le monde s’est moqué de moi, comme si je ne venais de découvrir l’œuf de Collomb (Thomas). Bon, d’accord, Jérôme Meunier, je l’avais croisé forcément un jour ou l’autre, entre ses débuts en cuisine au Chabrot du temps de l’inégalé Christian Bouy, ou à l’inauguration de sa rôtisserie Pouic-Pouic, rue Jean-Jacques Rousseau. C’est lui aussi qui avait inventé le verre de dégustation Tasteverre, avant de voir son concept des « petits plats en chambre » distingué comme meilleure innovation hôtelière en 2013.

Meunier de père en fils depuis 1874

Une famille au service du bien-vivre et de la gastronomie depuis 5 générations, avec quelques cas qu’il serait trop long d’étudier en cours de route. Du boulanger Constant Meunier (1874) à Hugo Meunier (2012), arrêtons-nous juste sur le cas Jérôme (1984), un inventeur amoureux du vin et de la vie. Un homme qui en est déjà à sa cinquième ou sixième vie, d’ailleurs, la dernière ayant débuté lorsque son fils était devenu champion de karting à 15 ans. Quel rapport ? Père et fils se retrouvaient chaque soir à l’hôtel, à contempler les toblerones et cacahuètes proposés comme coupe-faim, avec la liste des vins et bières à cocher. Écoeuré, il imagina alors un système à la Nespresso, une machine susceptible de conserver les arômes et les textures des plats 100 % naturels dont il avait déjà la liste en tête, de la choucroute traditionnelle au baba cannelé ou à la crêpe Suzette (malin !) en passant par la blanquette de veau ou le cassoulet.
Il m’a rappelé tout ça, entre deux portes, car cet homme aux 100 idées était en train de surveiller les travaux du futur centre de production qu’il installe cet hiver dans l’ancien marché de gros, à Dijon. Car il a déjà dépassé, avec son fiston venu le rejoindre dans l’aventure, l’idée des petits plats en chambre pour passer maintenant à l’export. Plus de 500 hôtels ont déjà accepté de jouer le jeu (lancé à Dijon avec les frères Massucco), mais il rêve maintenant de devenir LE cadeau chic qu’on emporte dans ses bagages au bout du monde. Gonflé, le mec ! Et affaire à suivre… ■ GB
Pour en savoir plus : www.petits-plats-de-France.com
et www.meunier1874.com


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