
Qui meublent les conversations, dans les salons dijonnais, comme à la télévision, car elle est de toutes les émissions déco. Deux ans de travaux forcés pour cette retraitée speedée qui a décidé de ne pas passer son temps assise sur une chaise, fut-elle estampillée Tolix (ceci dit pour vous rappeler le nom de son premier album, Inoxydable Tolix). Brigitte D, vous la connaissez forcément si vous fréquentez le quartier des Antiquaires, qu’elle a contribué à transformer au fil des ans en nouveau quartier « mi indus mi design », pour parler comme cette fausse parisienne, aujourd’hui invitée de tous les mags branchés… et même débranchés, car elle est n’est pas snob. Ceux qui l’ont vue passer avec ses lampes d’usine sous le bras ou traînant ses chaises d’atelier seront surpris de découvrir au fil des 245 pages de cet ouvrage ce qu’elles ont pu représenter dans l’histoire du « Mobilier d’Industriel ». Une histoire encore inédite, racontée de façon claire et passionnante par cette journaliste curieuse (à tous points de vue), cette chineuse des temps modernes qui a rempli ses 65 mètres carrés dijonnais d’objets cultes jusqu’alors ignorés du grand public. Des outils de travail de vos grands parents que la révolution informatique a rejeté et qui deviennent déjà nos nouveaux meubles de famille (en attendant le grand retour du buffet Henri II).
Brigitte, son livre et ses accessoires de travail vous donnent rendez-vous à la Librairie Grangier le 28 novembre à partir de 15 heures. Présentation de mobilier à la boutique Paula Coste, place Darcy, tout le mois de décembre.
Le Mobilier Industriel, « quand l’utile devient style », par Brigitte Durieux.
Aux éditions Aubanel.