64
Magazine Dijon

automne 2015

 N°64
 
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05

Les restos préférés des Dijonnaises J’aime, tu aimes, mais surtout... elles aiment !

"Cherche restos à toute faim utile, pour un déjeuner léger, chaleureux inventif, entre copines, un apéro prolongé ou un repas avec mère, copain, fils, amant, chien, ordi (rayer les mentions inutiles)..."


restos préférés des Dijonnaises

Pas si facile que ça de trouver des restos où les femmes se sentent bien, leurs mecs et leurs autres animaux de compagnie aussi. Interdits aux bœufs et aux gros lourds de toutes sortes. Voilà quelques-uns de vos coups de cœur partagés par l’équipe féminine de BB. Et par leurs copines, que vous retrouverez quelques pages plus loin, pour leur Carnet secret (qui sort du cadre de la table pour aborder les 5 à 7 notamment).
Un choix subjectif, on l’accorde, qui a fait l’objet de nombreuses discussions.

Bon choix mesdames, bon choix messieurs

Petit tour d’horizon dijonnais de restos où des femmes sont en cuisine (une minorité) ou règnent en salle (une majorité), laissant au piano, dans ce dernier cas, une équipe où hommes et femmes se partagent le boulot.
Ce que recherchent les Dijonnaises ? Une cuisine douce (pour les saveurs comme pour les prix), une ambiance cosy, rassurante ou survoltée selon l’heure et l’envie. Une carte qui ne s’arrête pas au terroir, mais privilégie les producteurs locaux, l’un n’empêchant pas l’autre.
Les chefs qu’elles préfèrent sont rarement réputés pour leur lourdeur, dans la vie comme dans les plats. Le préféré de ces dames reste David Zuddas, et ce n’est pas vraiment un macho. So vient en deuxième position, parce qu’il est japonais et donc mystérieux. Il y en a d’autres qu’on a murmuré aux oreilles des vieux chevaux que nous sommes, mais là on s’est mis à hennir. C’était purement sexuel, apparemment. Totalement incompréhensible aux yeux d’un mec qui regarde dans son assiette avant de zieuter ses voisins, leurs plats et leurs attributs.
On a omis d’autres adresses qu’on aimait bien, nous, les mecs de la rédaction, et où on voyait toujours une clientèle largement féminine attablée (voire accrochée aux tonneaux, dans le cas d’un certain bar à vin) mais on s’est heurté à un veto. Enfin, à un NON, car aucun vétérinaire n’intervient dans ces pages. Donc, on est désolé. Séance de rattrapage dans le prochain Féminin Singulier, ou chez nos confrères, moins compliqués dans leurs choix.

Des cuisinières qui ont les pieds sur terre

Bien sûr, on aurait pu aller interviewer à Paris, Adeline Grattard, la plus célèbre des restauratrices dijonnaises et la plus chinoise des étoilées tout à la fois, dans son restaurant Yam’Tcha, rue Saint-Honoré. On n’a pas osé. Même si elle doit bien revenir de temps à autres voir ses parents dans la vallée de l’Ouche, elle parle moins de sa ville natale, dans ses interviews, que de ses séjours à Hong Kong, où elle a rencontré son mari. David Zuddas se souvient d’elle, de sa curiosité, de son énergie, mais s’amuse de nous voir chercher des Dijonnaises célèbres parmi les étoilés Michelin.
« Combien d’anonymes font leur boulot sérieusement ? Tu devrais plutôt t’intéresser à celles qui font la cuisine avec leur cœur, simplement ». Une cuisine pas sophistiquée, rassurante. À l’ancienne, alors ? « Quand la cuisine fabrique des souvenirs, c’est génial, mais on ne va pas au resto que pour ça ! »
Du coup, j’ai préféré laisser à notre philosophe maison et à notre ronchon attitré (chacun se reconnaîtra) le soin de régler le problème des femmes, de la cuisine, entre hommes, pour vous livrer un mini-guide des restos préférés des Dijonnaises.
On aurait bien aimé vous offrir l’équivalent du guide des Pintades à Paris, Berlin, Londres ou New-York, des guides qui font rire et sourire même les hommes (enfin, pas tous !) mais pas question de demander à des Dijonnaises, même sympa, de jouer les pintades. Et donc nous, les pintadeaux, on l’a bouclé sans rien ajouter. Bouclé le dossier Grande Bouffe, vous aviez corrigé de vous même.

So Fish Péniche Cancale

port du Canal, 14, av. Jean-Jaurès. 03.80.43.15.72. Du mercredi au samedi 12h00-14h00. Port. : 06.71.42.42.79.
So Fish-Péniche Cancale
Une restauration du midi 100% poisson frais, proposée par Aurore Schaferlee, fille et petite-fille de poissonnier, et son compagnon. Les légumes viennent de producteurs locaux, la carte des vins se la joue bio sans frimer. Selon le temps, vous vous retrouvez à fond de cale, à regarder passer les canards par les hublots, ou sur le pont de la péniche, à narguer les passants.
So Fish

♥ On aime : un resto pour avoir la « pêche » chaque jour

Treize Lucioles

13 pl. Émile-Zola. 03.80.50.06.66. Tlj sf dim et lun.
Treize Lucioles
Une « cantine végétarienne », avec son buffet (froid et chaud), où les amateurs de viande ou de poisson ne sont pas oubliés. Stéphanie Cordelier a su apporter un air de vraie fraîcheur à la place en proposant une cuisine créative pleine de saveurs, pour tous. Pas de carte, tout est fait maison sans exception.

♥ On aime : la sélection du reader, digeste

La Causerie des Mondes

16, rue Vauban. 03.80.49.96.59. Tlj sf dim-lun et j. fériés. Fermé le soir.
La Causerie des Mondes
Un restaurant-salon de thé où l’on cause, boit, mange bio et bon à la fois. Vanessa continue de cartonner avec ses plats du marché parfumés. La seule vraie nouveauté est l’arrivée d’un mec au milieu de cette équipe féminine de choc. Accueil chaleureux. Terrasse très accueillante jusqu’aux premiers frimas.

♥ On aime : le cheesecake et les lentilles (non, pas ensemble)

O Bareuzai

3 Place François Rude à Dijon 03.80.23.57.34. Tlj de 8 h à 23h.
O Bareuzai
Le brunch du dimanche est servi de 11h30 à 15h. Une ambiance-appartement à l’étage, pour grignoter au milieu des poufs, un espace café au rez-de-chaussée, avec une grande terrasse couverte et chauffée. Savoureuses tartines chaudes servies avec une salade. O Bareuzai, un lieu hors normes où se retrouvent touristes de passage et habitué(e)s du marché.

♥ On aime : les frites à l’apéro et les gaufres (belges) en dessert

In Teglia

18 rue Lamonnoye. 03.80.45.59.23.
In Teglia
Tlj sf dim-lun jusqu’à 21 h (22 h en fin de sem).
Difficile d’imaginer qu’il n’y avait là qu’un garage, il y a deux ans. Aymeric, qui n’avait pensé au départ qu’aux pizze à emporter, a soigné le décor, l’atmosphère autant que l’accueil (l’équipe s’est renforcée avec le succès et les deux services du soir). On s’offre un Spritz pour patienter, quand il y a trop de monde qui attend d’être servi, au comptoir ou dans la salle à côté.

♥ On aime : le sourire du patron (gaffe, les filles, il a déjà plein de gosses !)

Dents de Loup

44, rue des Godrans. 03.80.30.20.52.
Tlj sf dim soir-lun.
Dents de Loup
Sans prétention, dans une ambiance et un cadre des plus conviviaux, une adresse qu’on n’arrive pas à détester même quand le chef se tire ailleurs. Petite bouffe sur le pouce, le midi. Le soir, avant de rejoindre sa table, on déguste des cocktails au bar ou dans une cour fermée. Une planche apéro à partager, cela donne ensuite des tablées joyeuses et chaloupées.

♥ On aime : le brunch du dimanche,
les desserts et la table de ping-pong

Aux Enfants Terribles

2 et 6, rue Jean Jacques Rousseau, Dijon. 03.80.71.57.33. Fermé mer soir et dim.
Aux Enfants Terribles
Un joli petit resto couleurs violine et vert anis tenu par deux mamies toniques au franc parler. Cathy, la blonde pétulante, et Annie, la brune timide, se partagent la salle et la cuisine. Toutes deux ont envie de faire plaisir autant que de se faire plaisir, elles le disent et c’est vrai.

♥ On aime : l’accueil nature de Cathy et les vins (naturels ou non) d’Annie

L’Âge de Raisin

67, rue Berbisey. 03.80.23.24.82.
Ts les soirs sf dim.
L'Âge de Raisin
La gouaille dans l’assiette et le verre, avec de la terrine maison par dessus, dans le premier cas, et des vins sélectionnés avec amour dans le second ! Des habitué(e)s au verbe haut s’y retrouvent autant pour partager des plats mitonnés avec soin par madame, ou des assiettes de charcuterie qui donnent soif. Que du bon, du maison, de l’authentique !

♥ On aime : la convivialité (ici, on papote avec la voisine, on trinque avec !)

Restaurant So

15, rue Amiral-Roussin. 03.80.30.03.85. Tlj sf dim-lun.
Restaurant So Dijon
So fait la cuisine qui lui plaît et qui plaît. Beaux produits frais, technique irréprochable. Le répertoire est français, mais la sensibilité japonaise affleure dans le travail sur les poissons, la précision des cuissons, le contraste des textures ; une maîtrise qui colle au produit en le valorisant. Cave bourguignonne qui s’affiche à l’ardoise, service discret mais efficace.

♥ On aime : la carte des vins et la justesse des assaisonnements

Casa Nostra

30, rue Berbisey. 03.80.41.38.36.
www.casanostra-dijon.fr Ouvert lun-sam 12h-14h30, 19h-23h sauf lun midi.
Casa Nostra
Cyril a pas mal voyagé en Italie avant de reprendre cette trattoria ouverte, sympa, qui plait aux femmes autant qu’aux hommes. Pas de nappes à carreau, mais du design contemporain, des pizze du tonnerre et un menu incroyable le midi à prix tout doux, sans oublier des plats à la carte qui ont le goût de là-bas.

♥ On aime : le nouveau chef, caché dans sa cuisine (allez l’embrasser, les filles, il le mérite)

La Dolce Vita

9 rue Musette. 03.80.30.83.39. Tlj sf dim 10h-19h. Soir sur résa.
La Dolce Vita
Florence Farque a su donner au cœur de ville cette douceur de vivre à l’italienne qui lui manquait tant. Au rez de chaussée, une boutique, où vous retrouverez toutes les saveurs de Toscane, et plus encore. Pour mieux les apprécier, grimpez au premier étage profiter de la vue sur le marché, et choisissez votre pasta ou votre plat, d’une délicatesse et d’une fraicheur à faire pâmer le plus réticent.

♥ On aime : tester à table les produits qu’on achètera ensuite pour voir si on fait aussi bien à la maison


 
 

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