Printemps 2013
N°54
Avec son frère, Thomas va reprendre cet automne, en plus des Cariatides, les cuisines de l’ancienne Rôtisserie du Chambertin, à Gevrey-Chambertin. Le bistrot dans un premier temps, ouvert coté rue, le resto aménagé dans les splendides caves, un peu plus tard. Quant aux chambres d’hôtes, leur ouverture est prévue au printemps 2014.
La future étoile risque donc de se poser à Gevrey-Chambertin. À moins qu’elle n’aille consacrer le travail formidable réalisé par Matthieu Mazoyer, au Millésime, à Chambolle-Musigny. Ce qui importe peu, puisqu’il s’agit d’un des villages de la côte... dijonnaise. Ouf !
Du coup, c’est l’ancien chef du Castel de Très-Girard, à Morey-Saint-Denis qui cherche, comme d’autres, à s’installer à Dijon. Plus question de course à l’étoile, cette fois, ni pour ce dernier ni pour le Castel, d’ailleurs, qui joue désormais la carte bistrot à prix doux... dans les vignes.
Et à propos d’étoiles, si vous « montez » à Paris, allez rendre visite et surtout féliciter le Dijonnais étoilé méconnu, Hervé Rodriguez (MaSa), à Boulogne-Billancourt, un chef qui a débuté à Dijon, à La Chouette, avec son épouse. On vous en parle un peu plus loin, patience.
(et lui, accessoirement)
À l’approche des beaux jours, nos petites fées des pages Tendance ne parlent plus que de repas-fraîcheur et de déjeuner sur le pouce. Allez faire un tour un peu plus loin dans leur cahier au féminin.
Elles ont craqué pour un bar à salades, tenu par une femme qui a changé de métier et s’est mise au vert, rue Jean-Jacques Rousseau, et pour la Table de Madeleine, rue Chaudronnerie (ex-Atelier des Chefs). Valérie Grandet fait partie de ces femmes émancipées qui ont rejeté la tutelle des groupes pour ouvrir leur propre table. La nouveauté, c’est le plat du jour, qui peut être celui de la veille façon mémé, à consommer sur place ou à emporter. Une formule sympa, à prix doux, qui devrait faire des petits.
Rue des Godrans, on attend la métamorphose de la Cabane à Saumon en un resto pour carnivores, Les dents de Loup, lancé par quelqu’un d’astucieux que les familiers du Quentin reconnaitront. Les marraines-fées de Bing Bang sont des habituées du Bareuzai, où elles se posent avec leur caddy à la sortie du marché, devant une tartine. Le Bareuzai ne désemplit pas, et sa formule maligne est bonne pour la ligne, si l’on en croit la taille fine de la patronne, du moins.
Pour celles qui aiment manger sur le pouce, la Dolce Vita donne un cours de joie de vivre à l’italienne, au premier étage de la célèbre petite épicerie de la rue Musette, qui s’est affranchie elle aussi d’une franchise qui commençait à lui peser (anciennement Olio & Farina !)
Sur la place de la République, que le printemps devrait rendre à la vie, on attend de nouvelles enseignes, ou du moins la métamorphose des anciennes. Mi-avril, le Bistrot République s’engage dans une nouvelle vie, avec un jardin d’hiver agrandi, et une terrasse aménagée. Et surtout, côté cuisine, avec une carte 100% maison, sans ambiguité.
À côté du Chat Noir, avenue Garibaldi, une nouvelle adresse a vu le jour, si l’on peut dire dans ce quartier de noctambules : BIM. Food and fun place, qu’ils disaient, pour donner le ton d’une époque où le consommateur pense que le hamburger est le plat bourgeois par exemple. Un bel espace, lumineux, agréable à vivre, avec une belle terrasse !