Avril 2008
N°34Il tiendra sa 36ème édition du 16 au 25 mai. Pas de trente sixième dessous pour autant, car le salon est en pleine forme et accueille cette année des visiteurs qui en surprendront plus d’un.
Une centaine d’exposants, 70 dans le secteur « prestige et antiquités » et une trentaine dans l’allée de la brocante : rien de nouveau sous le soleil direz-vous. Si le XVIIIème siècle est traditionnellement l’époque la plus représentée, on trouvera également des pièces du XIXème siècle et du XX ème siècle, des objets d’art primitif, des antiquités asiatiques, des pièces archéologiques… Mais, pour la première fois, une galerie de tableaux russes particulièrement en vogue actuellement risque de retenir l’attention des habitués. Pas question pour autant d’envoyer contre les murs les flûtes de champagne le soir de l’inauguration. D’abord parce que les coutumes soviétiques n’ont jamais pris à Dijon, même du temps où le chanoine et Kroutchev s’embrassaient sur la bouche (Dijon n’était pourtant pas bien gay en ce temps là !), et ensuite parce que beaucoup de verres seront en plastique, ce soir-là…
Une exposition exceptionnelle, consacrée à la peinture réaliste soviétique, sera donc proposée le temps du salon. Une vingtaine de tableaux (dont certains de taille monumentale), prêtés par la K Gallery de Saint-Pétersbourg, illustreront cette école artistique officielle de l’URSS entre les années 1920 et 1970 ; largement méconnue en Occident, elle témoigne d’une période importante de l’histoire de la Russie.
GB