Décembre 2010 - Janvier février mars 2011
N°45Retour sur quelques grands moments de l’année 2010, et sur des hommes, des femmes qui ont créé ou non l’événement, à vous d’en décider. Retour aussi sur les grandes tendances. On aurait pu décerner les « bing » et les « bang » du moment, mais c’est pas notre style, et les deux filles les plus givrées de la rédaction nous ont suggéré de parler plutôt de bugs et de buzz ! Et le boss nous a demandé d’éviter les sujets qui fachent, comme Voo TV, le marché de Noël, les feuilletons politico-économiques du moment… Si on peut plus rigoler, alors…
Dossier préparé par Gérard Bouchu, avec l’aide précieuse et parfois involontaire de Françoise Perrichet, Carla Garfield, Bridget P, Olivier Mouchiquel, Emilie Chapuillot et Thomas Hazebrouck.
Focale.info - Thomas Hazebrouck
Des racines et des ailes, un Dijonnais fait exploser l’audimat !
Félicien Carli, on le connaît en tant que directeur du CAUE de Côte-d’Or. Il est aussi le secrétaire de l’association Terres et Couleurs. Dynamique, toujours en mouvement, il repeint les portes et fenêtres des villages de la région à grands coups d’ocre. Pour « Des racines et des ailes » il a vu doublement rouge : 10 jours de tournage, 70 heures de bande, des scènes tournées 6 ou 7 fois. Mais quel résultat : le 17 novembre, record d’audience pour l’émission, 3,4 millions de spectateurs. Des milliers de mails, plus de 1200 visites sur le site entre 22h et minuit : l’association est débordée. Elle a déjà envoyés 350 kg de courrier… Attendez un peu pour envoyer le votre. Si vous voulez en savoir plus sur ces pigments naturels et repeindre vos volets avec cette fameuse peinture à l’ocre, commencez par aller voir l’exposition au CAUE, 24 rue de la Préfecture jusqu’au 15 janvier. www.terresetcouleurs.com - www.caue21.fr
On croyait pas qu’ils allaient nous manquer autant, ces tristes sires. Mais ils sont plus célèbres qu’Asterix et Tintin réunis, désormais, aux USA. On en fait des repros qu’on va pouvoir offrir avec nos pots de moutarde, c’est la gloire. C’est beau surtout, la com, et le cabinet du maire a bien mérité la médaille offerte par d’autres communicants français pour cette opération « Dijon must art », dont le slogan est une vraie réussite, quoiqu’on ait pu penser du reste. Depuis, les pleurants continuent la tournée, mais comme on n’envoie plus nos chanteurs, musiciens et chefs préférés pour les soutenir, ils doivent commencer à se sentir un peu loin de la maison ducale. D’autant que le musée semble avoir du mal à tenir ses dates pour la fin des travaux. Ou alors, on n’a pas bien lu les derniers communiqués de presse !