Hiver 2018-2019
N°77
Mêlant street art et art contemporain, Le Sonneur transforme le banal en poésie. Entre romantisme et ironie, Le Sonneur questionne notre condition urbaine et nos relations aux autres dans la ville. Toujours situées sur le pas des portes ou les fenêtres, ses œuvres sont des entre-deux. Elles dévoilent l’envers du décor, nous parlent d’amour et d’espoir, d’aliénation et de liberté, d’anonymat et de solitude, d’intimité et de voyeurisme. Chaque porte, chaque fenêtre cache ses propres secrets et Le Sonneur les révèle, nous raconte ses histoires et nous laisse imaginer les nôtres.De Tokyo à Dubaï en passant par Melbourne et Berlin, on peut suivre le trajet artistique de ce streetartiste parisien qui utilise différentes techniques artistiques telles que l’installation, la photographie, le dessin, la vidéo ou la sculpture.
« Le Sonneur pourrait être le Dandy du street art ; élégance et romantisme… Il s’intéresse à nous, un peu comme un sociologue des sentiments amoureux, et il va donc nous chercher là où nous sommes : dans la rue, ou chez nous, même s’il reste à la porte, de justesse, cherchant ou faire passer sa flèche de Cupidon, dans la fente d’une boite à lettres ou le trou d’une serrure... Il y a du génie dans ces petites sonnettes rouges, une poésie terriblement moderne et efficace…
Love me tender Love true, mais Love le Sonneur absolutely !
Jusqu’au 3 janvier 2019 à la Raffinerie 14 rue Charrue, Dijon. Instagram : @le_sonneur Web : lesonneur.com
contact@lesonneur.com