Avril 2008
N°34
Sans transition car Dijon n’a rien d’une ville fast-food. Mais quand même, on est déçu. Car personne n’a décroché ce deuxième macaron. C’est dommage qu’une ville comme Dijon n’arrive pas à élever le débat. Pas question de tirer sur nos chefs déjà étoilés, on n’en a pas beaucoup, on les préserve (et d’oublier nos trois étoiles comme le Relais Bernard Loiseau ou Jacques Lameloise) mais c’est vrai que le constat est terrible. À Dijon comme à Beaune, la gastronomie plafonne. Et lorsque l’on interroge tout ce petit monde, le constat est amer mais lucide :Dijon et Beaune n’ont aujourd’hui pas le niveau.
La gastronomie bourguignonne ne fait pas recette sur la scène nationale et internationale. Le plus grave est peut-être qu’elle n’arrive pas à attirer de sang neuf dans ses rangs. Les restaurants peinent à trouver des chefs, des vrais, exception faite de Philippe Augé à L’Hostellerie de Levernois. Dijon, la capitale régionale, peut tout de même se réjouir de voir arriver David Zuddas mais quel calme.
PL