75
Magazine Dijon

Été 2018

 N°75
 
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Laurent Bourguignat Le routard de Dijon

Rencontre avec Laurent Bourguignat autour d’un livre et d’un café. La sortie de son ouvrage « Dijon ensemble » fut l’occasion de découvrir qui était ce conseiller d’opposition, voyageur et aventurier, dont j’avais reçu le compte-rendu de voyages au fil des ans. Pour la première fois, ce n’est pas seulement en compagnie du Routard qu’il est parti cette fois en Israël, mais avec Bing Bang. Moins pratique, mais sympa.


Laurent Bourguignat © DR

On vous connaissait conseiller municipal un peu trop sérieux, on découvre que vous parcourez le monde en routard. D’où revenez-vous ?

Sérieux, je le revendique ; trop… vous me connaissez mal ! J’ai profité des ponts du mois de mai pour partir dix jours en Israël et en Cisjordanie. C’était passionnant d’être au berceau des trois religions monothéistes. Les paysages autour de la Mer Morte sont à couper le souffle. Embarquer Porte de Damas dans un vieux car, passer le checkpoint pour aller à Bethléem est forcément excitant.

Ces voyages nourrissent votre réflexion politique ?

C’est le cas des breaks dans des villes françaises et européennes. C’est plus difficile pour les voyages lointains. Par exemple, à Copenhague, nous étions hébergés à côté du « diamant noir », la bibliothèque principale. J’y suis allé plusieurs fois et je m’inspire de sa façon de fonctionner dans mon projet pour Dijon. C’est notamment de là que viennent l’idée d’horaires d’ouverture plus larges, y compris les week-ends, la volonté de faire de la Nef un « 3ème lieu » où on peut tout à la fois lire, travailler, se détendre et rencontrer des gens.

Au fond, que cherche t-on quand on voyage ?

La liberté ! C’est pour ça que j’exècre les voyages organisés. Tout y est encadré et on reste entre soi. Je privilégie les road trip car la voiture multiplie les possibilités d’évasion. Franchement, se lever dans une famille à Arequipa, prendre la voiture et partir au hasard des petits villages andins, cela procure des sensations uniques. Les voyages en solitaire sont les plus forts mais il faut en avoir le courage. Ce qui compte, c’est d’ouvrir tous ses sens, sortir des sentiers battus, aller à la rencontre des habitants.

On revient différent ?

Je crois. Toujours un peu. Conscient de la chance de vivre en France. Peut-être plus humble et plus serein dans la façon d’exercer ses responsabilités publiques.


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