Automne 2013
N°56Karl Erik
Big Blague Ça y est ! Une série de trois victoires pour le DFCO et on se prend à rêver d’un retour en Ligue 1. Alors besoin d’un vrai Grand Stade ? Il y a un moyen rapide de le financer : le naming. L’idée est simple : on lui donne le nom d’un gros sponsor qui injectera de belles sommes et voilà un somptueux chaudron tout neuf.
Ça a commencé en Allemagne (Allianz Arena de Munich), et en Angleterre (Emirates Stadium d’Arsenal) et c’est arrivé en France avec la
« MMArena » du Mans, équipe pourtant bien mal en point et reléguée en National, et tout récemment Nice avec son « Allianz Riviera ». Impossible à Dijon ? Qui sait ?
Big Buzz 2 500 visiteurs ! Une belle réussite pour la Nuit des Chercheurs, même qu’elle était coordonnée au niveau national par les universités de Bourgogne et Franche-Comté. Un double bravo donc. Enfin de la bonne culture scientifique à Dijon. Mais il y a la face cachée de l’Ub, une marque indélébile : avoir accordé une thèse aux frères Bogdanoff. En maths pour le Grich en 1999 et en physique théorique pour l’Igor en 2002. A la nuit des chercheurs, sise dans les couloirs des sous sol de la fac, il se murmurait qu’on croisait ici, souvent, certains des membres du jury, errant comme des âmes en peine, hurlant à la mort un « Mais pourquoi ? », abasourdi par la pauvreté scientifique des travaux des jumeaux, qu’ils ont pourtant validés. Pour eux, projetés dans une dimension maléfique, le temps X est éternel.
Big Buzz Si le tram ne vient pas à la Mairie, la Mairie ira au tram !
Est-ce que ce n’est pas un peu le sens du déménagement de plusieurs services de la Ville au 11, rue de l’Hôpital ?
Pour les Dijonnais, la Mairie ce ne sera plus le Palais avec son Grand Duc et sa Tour imprenable – même si les élus gardent leurs bureau à l’Hôtel de Ville, ils se sont serrés pour faire place au nouveau Musée des Beaux-Arts - ni des grandes bâtisses éparpillées dans l’hypercentre, entre Godrans, Berlier et rue du Lycée, mais un nouveau lieu central, proche du tram, des gens… Et de la future cité de la Gastronomie. Comme si le centre s’étendait, borné au Nord par le Grand Dijon, et au Sud par la nouvelle Mairie… Mince, on dirait que Dijon change pour de bon !
Big Blague Prolongeons encore un peu la Liberté… Un des prochains projets de la rénovation urbaine, c’est l’aménagement de la Place du Théâtre, avec une œuvre d’art ponctuant la grande artère piétonne d’un point final, dans la thématique de l’art imitant l’arbre comme les deux autres. Alors pourquoi ne pas mettre en scène la beauté incarnée, la dauphine mondiale Marine Lorphelin, genre Vénus sortant de sa coquille, avec juste une feuille de vigne ?
Big Buzz C’est prévu dans le nouveau dispositif d’auto-partage. Les heures d’utilisation entre 23 h et 7 h sont gratuites. Comme ça, si vous ne retrouvez plus votre voiture à la sortie d’un bar… Ben faudra quand même laisser quelqu’un d’autre conduire… On a toujours besoin d’un petit Sam avec soi, comme dit la pub.
Big Blague Après l’auto-partage, l’hélico-partage ! Alors que l’aéroport menace de s’arrêter au port, il est temps de savoir comment on va utiliser cet espace tout neuf. Pourquoi pas un héliport avec des hélicos à disposition. Et hop, atterrissage direct sur la Place de la Lib ! Comment ça c’est pas hélico-responsable ?
Big Buzz Encore un projet d’extension de l’aire piétonne... Fantasmé par la presse quotidienne. Du coup, on interroge les commerçants, et ils râlent… Touche pas à ma rue Jean-Jacques Rousseau, ses commerces, ses voitures, ses pots d’échappement… Sans doute voulaient-ils installer un bar drive, où l’on viendrait siroter son bourgogne blanc sans quitter sa bagnole. Nous on verrait bien une rue avec plateau, où les voitures rouleraient à 15, tout en laissant largement la place aux piétons. Parce que la marche, c’est quand même ce qu’il y a de meilleur pour les artères… Commerçantes !
Big Buzz Hé oui, c’est en projet. Bientôt, certaines visites de la Tour Philippe le Bon passeront par la Salle de la Méridienne, juste sous la terrasse. Les guides vous expliqueront que c’était une véritable tour d’astronomie de réputation européenne jusqu’en 1940, avec une lunette achetée au meilleur astronome de son époque, l’Anglais … Qui donc ?
Vous ne le saurez qu’en montant les 316 marches qui mènent vers les étoiles… Dur, la culture !