Après les travaux du tram, voici venir les travaux rue de la Liberté. Personne ne s’en plaint, c’est pour une très bonne cause : enfin, la rue devient piétonne !

Cet axe si souvent comparé à la Seine, délimitant la ville en deux parties, “Habitez-vous rive gauche ?” sera à l’avenir le lien, le chaînon qui manquait au bien-être des Dijonnais. De Darcy à la place Rude, nous nous baladerons sous les frondaisons… Ah non, pas d’arbres, a dit le maire. Tant pis, nous nous arrêterons prendre un kir bien frappé aux terrasses de café… Ah non, pas de terrasses non plus. Il nous reste donc la joie de regarder les passants, soufflant un instant entre deux achats sur les bancs publics empruntés aux amoureux… Ah non plus, pas de bancs, il ne faut pas inciter les punks à chiens à squatter le centre-ville. Cette rue si belle, si neuve devient un long ruban super zen avec caniveau central ( !). Rien à y faire à part du shopping ? Faux, trois œuvres d’art contemporaines doivent ponctuer cette horizontalité et ça, c’est une idée originale qui renoue avec le rôle culturel et éducatif de la ville, bravo. Nous pourrons donc nous faire prendre en photo devant une sculpture devenue emblème de Dijon. C’est au Consortium que revient la lourde tâche de trouver les perles rares, sans socle à hauteur de fesses (je vous rappelle les punks à chiens), mais pas trop basses comme les colonnes de Buren, des fois que l’on puisse s’asseoir dessus. Bref, c’est un vrai casse-tête. Une suggestion ? Bridget P.