automne 2015
N°64Des filles et des blogs
Marie (à droite) , Mathilde (à gauche) et Caroline (au centre) sont aux commandes depuis un an et plus de cent articles.
Marie a les plus longs cheveux (et râle quand les autres coupent les leurs) ; à part ça, elle a la lourde charge du fonds gourmand, c’est-à-dire la gestion de dizaines de milliers de livres, revues, images, menus..., que la bibliothèque conserve, enrichit et valorise depuis maintenant 30 ans. Eh oui, les bibliothécaires dijonnais ont de la chance, ils ont la responsabilité de la thématique gastronomique au niveau national !
Mathilde change régulièrement de coupe et s’épanouit dans les livres les plus anciens de la bibliothèque ; certains ont mille ans, c’est vous dire si elle est bizarre. Pour se faire pardonner cette étrange passion, elle apporte régulièrement des pâtisseries faites maison à ses collègues qui sont très contents, sauf quand elle leur fait le coup du gâteau invisible.
Quant à Caroline, la doyenne (qui justement a coupé ses cheveux pour rajeunir), accrochée à son beau poste comme une huître à son rocher, elle a choisi de candidater à Dijon quand elle a su qu’elle pourrait y associer sa passion de mangeuse-cuisinière à son métier de conservatrice de bibliothèque en charge des collections patrimoniales.
■ Happy Caroline !
Enrichissant, parce que vous y trouverez des recettes de gâteaux au chocolat de plus de 1 500 calories. Pour les garçons. Léger, parce que vous y trouverez aussi des recettes végétariennes. Pour les filles.
N’importe quoi !
Enrichissant parce que ce blog, qui a tout juste un an, parle de la gastronomie au sens large, très large (manger, déguster, cuisiner, trouver ses produits...), tout en suivant un fil conducteur, celui des livres, du patrimoine et de la culture, en mettant cerveau et papilles au même niveau. Pas de jugement de valeur à la bibliothèque !
Léger parce que nous tâchons de vous faire partager nos coups de cœur, nos expériences, nos lectures, nos recettes, notre goût des livres anciens de cuisine, sans jargon, sans écrire ni colophon, ni pontuseaux, sans épate et en roue libre, en rendant ludique ce qui peut être compliqué.
Bref, on fait notre boulot de bibliothécaire-médiateur quoi !