
" Je vends plus que Ken Follet ".
Il s’emballe, le Gilou, il a rapporté du Morvan, où il s’est exilé depuis quelques années pour écrire et vivre au plus près de la nature, un carton plein d’histoires de Kabouli Pilao (nom d’un plat typique devenu le surnom de son héros, et du coup le titre du bouquin).
Pas de problème pour le réassort, à la librairie Grangier, il est son propre éditeur. Le Cochon Vert, c’est lui. Et pour son premier roman, qui nous balade de Dijon jusqu’au cœur d’un Kirghizistan inconnu, il se démène en alternant comme toujours crises de désespoir et de bonne humeur. Faut dire qu’on a l’impression de l’avoir toujours connu, « le Gilles », à Bing Bang comme à Dijon. Au point de me sentir personnellement un peu responsable de ses divagations : je dois être à l’origine de cette vocation tardive, l’ayant poussé à écrire pour « La plume de Jean-Jacques », une lettre distribuée dans le quartier du même nom lorsqu’il était président des commerçants. Après avoir vendu et entretenu des chaudières dans une vie antérieure, il avait ouvert, rue Auguste Comte, Chamane, lieu étonnant où il vendait des tapis, des objets venus des steppes de l’Asie Centrale en même temps que ses propres créations (
www.lefabricateur.fr). Cet artisan-commerçant était déjà un artiste, ce qui explique qu’il n’ait pas fait fortune avec sa boutique. Faut dire qu’il avait déjà la tête ailleurs, il voyait des montagnes couvertes de neige quand il nous emmenait boire une bière au Brighton.
Son bouquin, je laisse à mon éminent collègue Albert Tournepage (oui, c’est un pseudo, au cas où certains auraient un doute) le soin de vous le présenter, en pages Livres. Venez vous le faire dédicacer le 6 novembre en fin d’après-midi, à la librairie Grangier. Il y aura sûrement autre chose que du thé à boire.
■ GB
Roman disponible aux Editions du Cochon Vert
et à la Librairie Grangier, 14 rue du Château à Dijon.
Achat en ligne sur : Editionsducochonvert.com.
De l’art et du cochon !
Vous reprendrez bien un peu de l’art ? Celui de l’open-art galerie, désormais itinérante ! Pour sa nouvelle exposition-vente au 1bis rue Musette à Dijon, Jean-Philippe Berger retrouve cet automne son voisin et complice de l’époque où ils étaient encore sédentaires, rue Jean-Jacques Rousseau. Gilles Pitoiset (nom de code : Le Fabricateur) propose ses nouvelles créations de luminaires à base d’œufs d’autruches, au milieu des peintres, sculpteurs du moment. Le fabricateur, c’est un atelier au fin fond du Morvan, où Gilles Pitoiset s’est retiré pour vivre autrement il y a deux ans, laissant derrière lui, entreprise, maison et tutti quanti, ne gardant qu’une baignoire pour écrire ses romans au calme, à la fraîche. Comme vivre de l’art du temps ne suffit pas, il viendra certains soirs dédicacer son bouquin paru aux éditions du Cochon Vert. Et il apportera du lard d’Arleuf, la commune voisine, pour faire plaisir aux visiteurs. Diverses soirées-cocktails seront organisées en présence de plusieurs artistes.
Pour connaitre les dates :
www.open-art-galerie.com.