34
Magazine Dijon

Avril 2008

 N°34
 
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Envie de casser la baraque !?...


Il y a des moments comme ça où on sent qu’on va péter les plombs. Hiver trop long, finances trop basses, moral en berne, on guette désespérément un signe de renouveau, après un week-end pascal passé aux tisons alors qu’on n’avait pas vraiment passé Noël au balcon.

Le signe est venu du Palais des Ducs, alors que je levais la tête pour implorer le ciel d’être un peu clément. Un des ducs lui même m’a parlé, à sa fenêtre. Enfin, pas vraiment, il s’occupait plutôt de mater la jeune personne nue qui était en train d’aguicher des passants indifférents, depuis la fenêtre voisine. J’avais l’impression d’être le seul à les voir, ces drôles d’affiches se découpant en couleurs vives sur le fond gris de la pierre. Comme si personne ne tournait plus les yeux vers la mairie, maintenant que les jeux électoraux étaient faits.

Incroyable. C’est ici pourtant que Dijon va poursuivre sa mutation, sortant de sa coquille bourguignonne pour devenir une vraie ville vivant avec son temps. Plus question de parler de ville-musée quand le musée lui-même s’éclate enfin.
Jean-Louis DavidVous en connaisez beaucoup, des musées qui font sourire, pour mieux vous faire rêver ensuite. Profitez des jours à venir pour aller visiter la galerie de Bellegarde, et les salles actuelles, avant que le chantier ne s’ouvre. Dijon va rejoindre Bordeaux, Montpellier et toutes les capitales européennes qui jouent la carte culturelle pour accompagner la refonte de leur centre ville.

Chasser l’ennui, casser l’interdit !

Il faudra attendre 2012 pour que du chantier renaisse une ville enchantée, dans laquelle on se promènera déjà différemment. Autour d’un centre-ville dont les commerçants auront d’ici là pris leur destin en main, réinventant de nouveaux modes de communication. Avec des rues libérées encore plus des voitures, au profit des piétons et des cyclistes…

Si une institution comme le musée des Beaux-Arts peut entamer une telle mutation, pourquoi ne pas en faire autant, dans la limite de nos moyens ? À Bing-Bang, ça nous a donné envie de tout casser. Ce n’est qu’un début. On fera mieux, la prochaine fois, afin de vous offrir, au fil des mois, un vrai mag urbain, dans l’air du temps. Un mag qui suit l’évolution de notre ville, de nos vies, en oubliant le pire pour ne garder que le meilleur. Chasser l’ennui, casser l’interdit, aussi souvent que possible.

Tout comme ces chefs bourguignons qui eux ont vraiment cassé la baraque, en attendant que d’autres les suivent, pour changer l’image de la Bourgogne au dehors. Ils osent, et on a envie de les encourager, comme tous ceux qui ne baissent pas les bras dans ces temps difficiles. Et merci pour vos encouragements, d’ailleurs ! On en aura besoin, et pas seulement pour flatter notre ego. Rendez-vous dans deux mois, pour fêter l’été.

Gérard Bouchu


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