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Magazine Dijon
 N°83
 
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par Gérard Bouchu

Envers (en vert aussi) et contre tout

On aurait dû en faire notre devise. « Envers et contre tout », on a quand même tenu 20 ans. En nous mêlant de tout, souvent, et en prenant des revers parfois, car tout le monde n’appréciait pas l’humour de certains papiers. En vieillissant, on était devenu presque fréquentables.


revenons à nos moutons à Dijon

Mais qu’est-ce qui nous a pris, après un été passé pour certains au bord de la crise de nerfs, en ville, pour d’autres au bord de l’eau ou dans la sérénité d’une forêt proche, de rêver d’un octobre vert. On voulait l’appeler comme ça, ce numéro. Parce qu’on ne voulait pas entendre parler d’un octobre rouge. D’abord, le titre était pris par un techno-thriller, qui avait donné naissance à un film dur, avec Sean Connery. Et nous, on espérait que l’automne serait aux couleurs bourguignonnes, si douces à regarder. Surtout notre bon éditeur l’a confirmé : « le vert, ça calme ». Je m’étais un peu trop énervé cet été après le bruit, les incivilités dans un centre ancien où on avait heureusement la vision de touristes ravis d’être là. Et puis il y avait ces terrasses partout qui nous tendaient les bras. On était presque aussi heureux que durant le confinement, quand on entendait les oiseaux chanter et on voyait les voisins se parler ou se faire signe. L’automne d’après, on ne voulait pas le voir rouge, sauf pour le vin, dont on allait vous parler, avec un dossier consacré au tourisme verre bien rempli.

Des vertes et des pas mûres

Tous les voyants étaient au vert, après la consécration du Jura et de la Haute Saône comme destination préférée des Français, en BFC. Et avant la reconnaissance attendue pour la ville de Dijon, qu’on imaginait déjà capitale verte européenne en 2022. Et c’est Grenoble qui nous a piqué le titre. Grenoble la blanche, à cause de la neige (hum !), qui se badigeonne désormais de vert. À cause de l’herbe, toujours, me souffle un secrétaire de rédaction un peu bizarre, qui a débarqué de la planète Mars pour nous aider. L’écologie vue par lui, ce n’est pas triste. Vue par nos politiques aussi, vous verrez.
Mais la palme revient aux architectes rêveurs comme Fakir ou le trio dijonnais qui va poursuivre en vert le rêve utopique de Ledoux à la Saline. Rassurant, comme de voir des petits quartiers, mal aimés, accueillir de grands chefs, à Dijon. Comme ici, sur ce boulevard longé par le tram, où le béton a poussé mais où l’on trouve, cet automne, un jeune chef de 24 ans qui crée l’évènement. Ou dans le quartier Jean-Jacques que Mr Betterave a révolutionné en mettant tout le monde aux légumes et aux herbes folles.
En vert et contre tout, j’espère qu’on va réussir encore une fois à vous faire sourire et rêver, en cette fin d’année.

■ Gérard Bouchu


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