42
Magazine Dijon

Avril mai juin 2010

 N°42
 
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02

Françoise Perrichet

Dijon must Tarte direction La Grosse Pomme

Quand mon pilote de mari m’a annoncé qu’il avait un vol sur New York au moment où le Must Art s’y trouvait, je n’ai pas hésité une seconde, j’ai enfilé mes bas de contention, préparé mon petit sac, prête pour un mini marathon de 24 heures dans la ville qui ne dort jamais…


macarons français
0.00 - Arrivée à NY.
1.00 - Une première surprise nous attendait à l’hôtel : une partie de l’équipe dijonnaise était adossée au bar, devant nous. Comme ils avaient l’air fatigués nos chefs, après leur journée à Grand Central et la préparation de milliers de petits fours !
2.00 - Première étape obligatoire : aller manger un pastrami, viande de bœuf épicée, coupée en fines tranches suivi d’un cheese-cake. Pour ça, il suffit de descendre au coin de la rue, trouver une vitrine aux lettres dorées annonçant un delicatessen ou une armada de serveurs hors d’âge nous attend. Une petite balade digestive jusqu’à Time square nous ramène au 21e siècle. On se croirait à Las Vegas. C’est ce que j’aime à New York, ce mélange de modernité visionnaire des années 1930 avec des bâtiments très contemporains ; de l’ultra moderne à côté du vieillot.

4.00 - Allez maintenant dodo, demain les pleurants nous attendent.
11.00 - Wake-up !
12.00 - Un petit coucou aux cuistots qui retournent dans le laboratoire, parait-il tellement sale qu’ils ont passé une après-midi à le rendre acceptable… et qu’ils partagent avec des cuisiniers mexicains ! Plus en forme ce matin, une bonne nuit de sommeil ou un superbe match de basket ont requinqué toute l’équipe. Ce soir, dîner de gala au consulat de France, ça va les changer des cloches de la gare.
12.15 - Petit déjeuner avec le New York Times, j’ai beau chercher, pas d’article sur nos artistes musicaux où culinaires…
13.00 - Traversée de Central Park sous la neige en direction du MET.
14.00 - Ils sont là ! La parade des pleurants dans la Grosse Pomme, la voilà, un alignement sur toute la 5e. Si les Must Art passent un peu inaperçus dans la presse locale, nos mourners s’affichent en grand.
15.00 - Pause café chez EAT, bistrot à l’ancienne. Les french macarons ne nous ont pas inspirés… sais pas pourquoi !
15.30 - Grande balade automobile dans le Bronx et déjeuner chez Mario, restaurant italien sur Arthur street. C’est un véritable plongeon dans un film italiano-américain à la Scorcese. Tout y est : le décor rustico-sicilien du resto, les étals de fromages italiens, les pâtisseries de toutes les couleurs mélangés aux sirènes des ambulances et les carillons du marchand de glace. Un moment de grâce en compagnie d’un ami natif du coin qui nous raconte son quartier.
17.00 - Retour vers Manhattan en passant par Harlem. L’ambiance est plus tendue que ce matin, on serait plutôt dans l’univers Do the right thing de Spike Lee, donc pas de photos… Moi qui disait toujours qu’on se sentait bien dans cette ville, je rectifie : on se sent super bien à MANHATTAN !
17.30 - Balade sur la High Line. On change de quartier, ici on est à Meatpacking District dans West Chelsea. Une ligne de chemin de fer surélevée, façon promenade plantée du XIIème arrondissement, transformée en 2009, passe entre les entrepôts de briques. C’est THE PLACE TO BE ! Depuis son ouverture, le tout New York se promène ici, s’habille dans les boutiques chics et branchées du quartier, dîne ici. Et on le comprend, tout est beau et bien conçu, le mobilier urbain, les verrières, le petit théâtre de rue avec vue sur… la rue et le Standard Hotel qui enjambe le parcours vert. Les badauds ont vue dans les chambres, vitrées du sol au plafond, certains se munissent de jumelles… C’est THE PLACE TO BE SEEN. N’oubliez pas de fermer les rideaux lors de votre prochain séjour où de les ouvrir si vous êtes un peu exhibo.
18.00 - On remonte vers le nord. Passage par Le Village, coin bobo par excellence. Les petites maisons de briques aux jolies grilles de fer forgé bordent les rues tranquilles. Les boutiques de déco, les restos organic et les salons de thé brocante font susurrer Oh, it’s amazing ! aux barbies même nez, même lèvres retouchées que l’on croise ici.
18.45 - Passage obligé devant l’hôtel le plus historiquement rock’n roll de la ville, The Chelsea. Je descends là en souvenir de Janis, la prochaine fois.
19.00 - Beaucoup plus haut sur 5e : SHOOOPIIING !
On évite les marques internationales, on n’est pas là pour acheter du GAP, on en trouve à Dijon. Haro sur Abercrombie & Fitch.
Sans kit de survie (boules Quiès et mégaphone), c’est un moment difficile à passer mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un sourire de nos ados chéris. La boutique sur trois étage est ultra sombre, ultra sonore mais ultra HYPE. Les vendeuses en mini jupe vous accueillent en chantant et vous trouvent la bonne taille de polo en se dandinant…
D’autres enseignes sont moins cotées mais moins chères, vous n’avez qu’à tout mettre dans le même sac : Urban Outfitters ou American Eagle Outfitters pour le même genre de sportwear. Du basique décliné dans une gamme incroyable de couleurs chez American Apparel. Enfin du classique tout court, vous en trouverez chez Banana Republic ou J.Crew.
21.30 - Arrivée à notre hôtel, pieds en feu et torticolis de rigueur. Se balader à New York sans avoir la tête en l’air est impossible. La beauté de cette ville est dans ses gratte-ciel et la parcourir de long en large est un vrai bonheur.
22.00 - Repos avec le New York Post, toujours aucune trace des Must Art… J’en trouverai surement plus dans le BP en rentrant.
22.30 - Départ de la navette pour l’aéroport.
00.00 - Décollage imminent. Adieu Big Apple !
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