39
Magazine Dijon

Juin 2009

 N°39
 
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08

Dijon entre deux campagnes c’est beau, une ville, l’été…

Pour finir cette balade estivale hors des sentiers battus, si on faisait un tour… en ville !
Voilà quelques idées à glisser à l’oreille de ceux qui reviennent déjà de vacances ou se plaignent de ne pas partir. Se mettre au vert, à Dijon, c’est facile. D’accord. Se mettre au frais ? Aussi, bon d’accord. Marche à l’ombre, ce sera notre slogan. Pas un slogan de campagne municipale même si c’est un vieux rêve qu’on aimerait réaliser : une ville à la campagne et la campagne en ville.


respirer la campagne
Pas besoin d’aller bien loin pour respirer la campagne : le musée des Beaux-Arts, à Dijon, c’est... vachement bien

Envie de campagne ?

Allez faire un tour au musée des Beaux-Arts, certains tableaux vous donneront un aperçu de ce que vous manquez en restant en ville, puis vagabondez ensuite dans les rues piéronnes : Minini a fait le maximum en ouvrant sa boutique rue Verrerie pour apporter une touche de vert à ce paysage trop urbain. Même Epokhé s’est mis sur la paille le temps d’un été (apéritifs le samedi midi, profitez-en). Mettez-vous au vert ensuite au square des Ducs. Ambiance plus détendue avec la fin (provisoire) des travaux du palais.

envie de campagne

Rêve de jardin ?

En fait, le must, c’est de pouvoir avoir son propre jardin. Quand on ne possède pas d’hôtel particulier, on fait comment ? On loue un jardin familial. Légumes bio, fruits du verger, le rêve est devenu réalité pour des centaines de Dijonnais qui vont passer leurs heures de liberté dans ces jardins familiaux devenus de véritables villages, où chacun se connaît, se supporte. Faites le tour de ces jardins, même si la saison des cerises est passée. Une vision de la vie rassurante à souhait, même si pas forcément idyllique.

Retrouvez une recette de clafoutis aux cerises.

Se mettre au frais,

c’est possible ailleurs que dans les jardins. Idées saugrenues mais avisées : fréquenter la crypte de Saint-Bénigne et la vierge noire de Notre-Dame. Ne pas négliger le musée d’art sacré. En profiter pour se cultiver en allant à la Bibliothèque d’études rue de l’Ecole de Droit aux heures de la sieste
Rechercher les cours de certains hôtels particuliers qui gardent une fraicheur étonnante, comme l’hôtel de Vogué et l’hôtel Chambellan. Côté commerce, les Halles peuvent offrir une pause rafraîchissante.
Il y aurait bien le Suzon qui passe sous Dijon ou le réservoir du square Darcy (il y eut même un projet fou pour le convertir en restaurant. Si seulement mais il n’est pas accessible hélas).

Se mettre à l’ombre :

une habitude à prendre. Evitez la place de la libération aux jours les plus torrides. Allez place Emile Zola déjeuner autour du bassin. Profitez-en pour découvrir les « treiges » de la rue Berbisey. Rêvez que l’escalier d’eau de la montée de Guise comme la belle sculpture de tête du femme du petit Citeaux sont réellement pourvus d’eau comme à l’origine. Il parait qu’il y en a que le bruit gêne ou qu’il faudrait surveiller les gamins ! Pourtant les villes qui ont des fontaines, des bassins, des murs d’eau sont légion !

dans les jardins familiaux
Dans les jardins familiaux, après l’effort, le réconfort : pas de bar clandestin, mais chacun apporte de quoi boire ou pique-niquer


Se mettre en roue libre :

à vélo bien sûr, le vôtre ou un vélodi. Là, vous aurez de quoi mélanger vent et ombre, que ce soit aux allées du parc, au parc lui-même, le long du canal et vers la coulée verte. C’est aussi une autre façon sympa de pérégriner à Dijon et de slalomer dans les rues du centre historique.

A propos, on peut très classiquement suivre les traces de l’histoire et des styles mais on peut aussi visiter Dijon autrement. Tâchez d’extorquer à l’accueil, dans le passage de la mairie, trois petits dépliants du secteur sauvegardé pour musarder autrement, celui sur les Puits et l’eau, celui sur les Toits vernissés et celui sur la Pierre à Dijon : trois façons originales d’aborder la ville.

Se mettre au polar :

en découvrant un tout jeune auteur dijonnais, Adrien Anderson, qui vient de publier aux édtions Laura Mare (pas seulement pour ses beaux yeux, private joke à destination des cinéphiles) un ouvrage bien ficelé qu’il a écrit en quelques semaines, l’été dernier, et que vous allez lire en quelques heures, dans un hamac, en vous baladant en rêve entre Dijon et… la Pologne. Une histoire de secte sanglante qui aura une suite, dans le Morvan, cette fois. Son titre :
« L’Affaire maudite », 16 €, Laura Mare Editions.

Et pour finir,

à l’occasion de la fête européenne du soleil, dénichez les cadrans solaires : le plus grand est au parc de la Colombière, le plus didactique est rue de la Préfecture au 105 en haut d’un immeuble (une plaque posée pres de la clinique sainte-marthe en indique le fonctionnement). Il y en a d’autres : au côté de Saint-Bénigne, derrière un pilier rue Vauban, rue Pasteur, etc... Vous les avez tous ? Bravo ! GB


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