59
Magazine Dijon

été 2014

 N°59
 
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02

Par Cynthia Benziane

Dijon Sexe and Love ! L’été sera chaud

Eric Charden le chantait déjà en 1979 : « l’été s’ra chaud, dans les t-shirts, dans les maillots ». C’est vrai que nous ne sommes ni sur la Côte d’Azur ni à Saint-Malo mais il nous reste le lac Kir pour faire comme si ! L’été s’est déjà bien installé à Dijon, et comme tous les ans, on sue, on étouffe dans notre douce cuvette des Ducs, raison de plus pour sortir de chez soi ! Que vous soyez célibataires ou en couple, profitez de cet été LOVE qu’on nous promet ! Vous cherchez un endroit où faire des rencontres, où vous amusez, où varier les plaisirs ? On a en trouvé pour vous.


lecture-plaisir

La plus belle des saisons placée sous le signe de l’amour et de la décontraction a été lancée par la désormais « habituelle » gay pride. Cette année se déroulait la seconde édition dijonnaise. Un an après la loi autorisant le mariage et l’adoption par les couples de même sexe, la mobilisation était quand même au rendez-vous avec 600 personnes environ. Un rendez-vous qu’on ne manquerait pour rien au monde parce que c’est drôle, bon enfant avec une note de militantisme sur fond de joie et bonne humeur. On peut vous le dire, on n’a rien à envier aux Parisiens. La capitale n’avait certainement pas l’homme au drapeau communiste (faux et marteau à l’appui) qui déambulait dans le cortège, entre les traditionnels syndicats. Et pourquoi pas finalement ? Tout le monde, ou presque, était invité à s’exprimer. On a repéré un travesti sexy, une « super mamie » au volant du char aux capotes (sortez couverts !), le char NRJ avec les barmans du bar El Berro torse nu ainsi que des manifestants de toutes les générations. Une joyeuse réunion qui se terminait à la Trinidad, ce nouveau bar gay friendly, place du Théâtre.


Une façade peut en cacher une autre

Et la Dérobade alors ? Que devient-elle ? Rappelez-vous, ce club libertin qui a ouvert ses portes il y a deux ans environ, sur l’interminable avenue Roland-Carraz à Chenôve. Impressionnant par la taille, 350 m² et par ses infrastructures surréalistes comme ces coins câlins à thèmes avec miroir, caméra (et on vous passe les détails !). À croire que la clientèle n’était pas vraiment au rendez-vous ou que les Dijonnais n’assumaient pas leurs petites escapades du weekend car le club a subi une légère mutation il y a quelques mois. Alain Munoz, le patron, a changé son fusil d’épaule, déçu par le manque de succès du lieu. Dorénavant, la façade qui donne sur la rue s’appelle le Phenix club et accueille, dans une boîte de nuit classique, une clientèle de 25 à 50 ans, triée à l’entrée. Pour autant, la Dérobade n’a pas disparu, elle a simplement reculé, comme son nom tendrait à l’indiquer (on rigole !)… Rendez-vous à l’arrière du bâtiment pour plus de discrétion. Les Dijonnais(es) ne seraient-ils pas si coquins que ça ? Effectivement, le doute s’installe, notamment avec la récente fermeture du plus vieux sex-shop de dijon : la librairie érotique de la rue Berbisey. Nous qui pensions que le sexe ne connaissait pas la crise ! Tout n’est pas perdu avec l’ouverture d’un « supermarché love-shop » à Chenôve (youpie !), mais on ne va pas se mentir, ça manque de charme. Alors, avis à tous les fauchés, pour les rendez-vous qui ne coûtent rien, il reste le lac Kir…

50 ans de baignades et de soirées olé-olé

En 1964, le projet du Chanoine le plus célèbre de Dijon, voyait le jour : le lac Kir. Trente-sept hectares pour faire du sport, se promener, bronzer tout l’été côté plage et s’embrasser sous les feux d’artifice le soir du 14 juillet lorsqu’on trouve une place pour se garer… Et cela fait 50 ans que ça dure ! On y passera tous au moins une fois au mois de juillet ou au mois d’août, c’est indéniable. D’autres préfèrent s’y promener la nuit, un rendez-vous que le Chanoine n’avait pas prévu ! Tout Dijonnais qui se respecte a eu vent des rendez-vous parking ou buissons qui ont lieu depuis des dizaines d’années autour du lac artificiel. On a mené l’enquête pour vous et une chose est sûre, ils ont toujours lieu mais nous ne vous en dirons pas plus, il y a internet pour ça !

Fin de la prohibition

Du côté des nouveaux bars et boites de nuit (et même les deux) qui plairont aux romantiques, nous avons repéré l’ouverture du « Belle époque », installé depuis le mois de février, juste à côté de la place de la République. On entre dans une ambiance tamisée avec bougies et petites ampoules et on découvre une décoration vintage et classy avec des boiseries, des fauteuils et canapés à l’ancienne et même un fumoir brumeux. Les serveurs déambulent entre les tables avec tablier et nœud papillon. Un clin d’œil à peine masqué à la période la plus sévère de la prohibition américaine entre 1920 et 1930 durant laquelle la vente d’alcool était interdite. D’où la naissance de bars clandestins (speakeasy) qui fleurissaient dans les rues de New-York. Autant vous dire que dans ce bar, on a travaillé les cocktails alcoolisés. Pour ce qui est de l’ambiance, il suffit de regarder le clip de Michael Jackson, Smooth criminal, et vous vous ferez rapidement une idée. Et si après avoir feuilleté ce numéro du Bing Bang, vous ne savez pas encore pas quoi faire de votre été, on ne peut plus rien pour vous.

■ Cynthia Benziane


 
 

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