Octobre Novembre 2009
N°40Texte : Jean Maisonnave
Photos : DR
Moins bistrot, plus troquet dans l’âme, l’Industrie ne fait pas dans l’industriel. Le bar se transforme le midi pour accueillir une clientèle professionnelle soucieuse de manger assez vite, pas trop mal et surtout à bon compte. Petite salle à côté. Là aussi, comme souvent autour des Halles, il vaut mieux réserver. La carte propose des spécialités bourguignonnes, et des planches de fromages ou de charcuterie, ceci dit pour qui serait enclin à rester côté bar, afin de profiter de la rue et de l’animation. La table est bonne, les patrons sympas, c’est bien là le principal. PL
15, rue des Godrans. Tél : 03-80-30-20-81. Lindustrie0479@orange.fr Tlj sf dim. Formule à 11 €. Petite carte 15-20 €.
Les jours de marché, c’est là que les anciens venaient prendre une leçon de bonne humeur, dès 7h du matin, et même avant. Plats traditionnels, style tête de veau, hachis parmentier ou bœuf bourguignon. Rien de changé, apparemment, si ce n’est la déco, plus flashy, et la couleur de cheveux de la patronne. Le chef lui est toujours là, ses plats du jours aussi. Ouf, on est rassuré. GB
12, rue Quentin. Tél. 03-80-49-15-36. Face aux halles. Ts les midis. Formule déj (en sem) 13,50 € ; autre menu le sam 17 € ; compter 25 € à la carte.
Avant, pour situer un resto, on disait : derrière la poste, sur le marché, etc… Aujourd’hui, on précise : à côté d’Ikéa, dans la zone. Mais cette zone-là, on en redemande. Un monde qui ne cesse de boire et de manger, tout au long de la matinée, ce qui oblige à attendre au bar qu’une table se libère. Que du bon, du frais, du marché, forcément, ou du moins on peut l’espérer. Il y a de l’ambiance, et aucun problème pour se garer, en attendant le jour où tout cela sera loti. Salle climatisée, terrasse ombragée. GB
1, rue Léon Delessard (Marché de Gros).
Tél : 03-80-71-14-35. Tlj sf sam et dim, 6h-14h30. Menus 13,50-20 €.
Moi et Hitler avons beaucoup aimé les brasseries. Lui, parce qu’il a commencé sa carrière politique dans les brasseries münichoises ; moi parce que j’y vois l’avenir de la restauration, de la fonctionnalité du plaisir. Le groupe Flo – époque Bücher – a largement fait évoluer le concept - au départ bière maison et grosses bouffes locales – vers l’urbanité et la gastronomie, en rachetant de jolies maisons (Flo, Julien à Paris, l’Excelsior à Nancy, par exemple) et en améliorant la carte (le Flo Toulouse est exemplaire). Flo Dijon est dans la ligne : on peut y manger jusqu’à 15 heures et, le soir, jusqu’à 23 ou 24 heures ; c’est précieux. Quant à la carte, elle est plus ambitieuse que celle d’avant, avec des produits mieux achetés. Rien à redire, sauf un coulis de persil un peu trop collé avec les grenouilles (juste saisies) et des crêpes Suzette qui marquent nettement les limites du tout fait. On pourrait également étoffer les vins en carafes, pour adoucir l’addition en nette hausse elle aussi, à la carte. Les menus restent corrects pour une expérience globalement satisfaisante. Service et accueil charmants. Conclusion : très utile, un peu cher, peut-être pour amortir le décor, qui a été clairement défolklorisé. JM
18 rue Odebert. Tél : 03-80-30-81-83.
Menus : 15,40 à 23,50 . Carte : 45 €
Communiqué
La cabane à saumon