Hiver 2013-2014
N°57
David Zuddas reste au top des restos dijonnais : le meilleur rapport qualité-prix-inventivité, c’est toujours lui, à en croire le nombre de clients satisfaits à la sortie. David n’est pas encore prêt à prendre une retraite au soleil du Maroc (on rigolait, dans le dernier numéro, avec une rumeur lancée par certains de ses confrères, qui nous avaient même donné le prix de vente de son fond de commerce !) Il nous a fait moins rire quand on a su qu’on lui devait la création des tartines de Tartin’art, une nouvelle petite chaîne dont le premier maillon, dijonnais, a su apparemment conquérir une clientèle pas forcément portée sur la gastronomie. La communication avait été trop forte : on attendait un nouveau Pain Quotidien, avec des éclairs de génie !
Que les restos de la Toison d’Or cartonnent, le lundi, on le comprend. Le lundi, à Dijon, c’est sommeil. Un mouroir, en dehors des périodes de fêtes : le centre ville dort. On peut tourner en rond place de la Libération, et dans les rues voisines, avant de trouver une table pour vous accueillir. Le dimanche, on n’en parle même pas.
Que les restos de la Toison d’Or cartonnent toute la semaine, c’est un signe. Pas un signe de désespoir pour le centre ancien, néanmoins, une fois l’effet nouveauté passé. Mais va falloir s’adapter à la nouvelle donne. Certains établissements s’en donnent déjà les moyens, autour des places Emile Zola et de la République, cette dernière ayant trouvé enfin ses marques avec l’arrivée du froid, de la Grande Roue et des premiers vins chauds. Franck Schmidt nous fait découvrir ses Flammekuche dans les pages qui suivent, et les bistrots qui entourent la place ont d’autres idées pour vous réchauffer le cœur et le ventre.
Si l’équipe de Little Italy a su conquérir les habitués de la Toison, reconduisant la formule maligne lancée dans le centre-ville, il faudra attendre un peu pour découvrir le restaurant L’Horloge ouvert en face par l’équipe du Grain de Sel, rue Chaudronnerie. Voisins dans le quartier Jean-Jacques, ils se retrouvent voisins à la Toison. L’idéal, aujourd’hui, c’est peut-être simplement d’avoir un pied dans chaque centre, ce qui demande un certain équilibre, ne serait-ce que financier !
■ GB