Eté 2013
N°55
Une affaire bien glauque et un drôle de dossier que celui des Ronsillac. Tôt le matin, je déambule entre les quartiers Greuze et Longvic. Le portail du FRAC est définitivement fermé. Un peu plus loin dans la rue, le Consortium est encore clos. Je quitte la Place Wilson et flâne parmi les vieilles pierres et les ossatures bois, porches et colombages.
Le vieux centre-ville m’offre mes balades quotidiennes entre les places « des Cordeliers », « de la Libération » et « Darcy »... Ma rencontre avec Marguerite Ronsillac et mon implication dans ce que fut son existence n’est finalement que le fruit d’un hasard liant la petite histoire à la grande, entre Paris, Bruges, Vézelay et Dijon. Hasard qui aurait dû me permettre au passage de boucler une fin de mois délicate financièrement. Mais qu’importe ! Pffff ! Quelle météo de m… Il a tellement neigé dans cette histoire que la crue de l’Ouche était inévitable. Au final, Marguerite Ronsillac n’est plus… Trucidée. Triste fin, et le retour remarqué de nos pleurants ne consolera personne. L’histoire est pliée !
■ Phil Cargo