64
Magazine Dijon

automne 2015

 N°64
 
Accueil > Les numéros > N°64 > 02 > Danielle Juban, Commerce woman
02

Danielle Juban, Commerce woman


Danielle Juban

« Le centre-ville de Dijon fait, dans le cadre des Climats du vignoble de Bourgogne, son entrée dans un cercle aussi fermé que prestigieux, celui des sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Ajoutons que le « repas gastronomique des Français » que valorisera la Cité internationale de la gastronomie et du vin est également inscrit à l’Unesco. Dijon est donc concernée directement par deux labels Unesco. Quelle opportunité et quelle chance pour le commerce de centre-ville ! »

Quel dommage que Danielle n’ait pas le temps de jouer les greeters ! Elle connaît la ville comme sa poche et nous montre, comme un guide le ferait en parlant du passé, les traces qui augurent de son avenir, sur lequel on reviendra en fin d’année : la place Grangier avec la rénovation de l’hôtel des Postes, le projet de réaménagement confié à l’artiste Bertrand Lavier, la création de nouvelles surfaces commerciales dans l’hôtel particulier libéré par le CCAS, les reprises de commerces (encore top-secrètes), la poursuite de la piétonisation des rues marchandes, à commencer par l’axe Charrue-Piron (vivement l’axe Jean-Jacques, Danielle !).

On évoque aussi le parcours gourmand dans la ville qui permettra un jour prochain de rejoindre la future Cité internationale de la gastronomie et du vin, et le lancement de la deuxième tranche des travaux de rénovation et d’extension du musée des Beaux-Arts, qui devrait permettre de créer, au cœur de la ville, un vrai quartier des musées. Elle a le sourire, Danielle, 300 000 euros de fonds Fisac ont été octroyés par le gouvernement, ce qui devrait permettre d’investir pour préparer l’avenir. Et une démarche « Attractivité Unesco » va être élaborée avec tous les acteurs du territoire... Tout cela sous la houlette du maire, bien sûr, tient-elle à ajouter, qui impulse sa vision de la capitale régionale de Bourgogne Franche-Comté !

Voir ou revoir le portrait de Danielle Juban

Questionnaire au féminin (singulier)

1 – Le moment ou vous avez regretté d’être une femme ?

Lors de la loi sur la parité. Je suis contre, ce sont les mentalités qu’il faut faire évoluer.
Et il y a du boulot...

2 – Avez vous un jour rêvé d’être un homme ?

Jamais.

3 – La femme que vous auriez pu épouser ?

Simone Veil, femme de valeurs et de convictions.

4 – Si j’avais été un gros dur, un homme vrai

Robert Redford, je l’ai « adoré » dans l’Homme qui murmurait à l’Oreille des Chevaux.

5 - Le moment ou vous avez profité du fait d’être une femme ?

Quitte à paraître ringarde, je dirais qu’il est toujours agréable de rencontrer des hommes courtois, attentionnés, plutôt que de se prendre une porte dans la figure...

6 - Demain quel sera le rôle dévolu aux femmes dans votre secteur d’activité ?

Que la loi sur la parité protège les hommes...

L’Ours de Di Rosa...

Ours de Di Rosa © DR

Vous connaissiez tous l’ours blanc de François Pompon dont une reproduction trône à l’entrée du jardin Darcy depuis 1940. Ce sculpteur animalier, de renommée mondiale, recherchait la simplification des formes et à se débarrasser de toutes fioritures ; dans ce domaine, il a trouvé son maître avec l’ours de Buddy Di Rosa ! Un bloc jaune rehaussé d’une sphère parfaite en guise d’œil ; « l’énergie d’une bombe à neutrons et la maîtrise du Samouraï ».

Richard Di Rosa, dit Buddy en référence à Buddy Hally, participe début 80 à l’émergence d’un des plus important mouvement de l’art contemporain, baptisé par Ben Vautier « La figuration libre », aux côtés de son frère Hervé, François Boisrond et Robert Combas.
Il crée le Musée International des Arts Modernes à Sète ; c’est le sculpteur de la bande. Lorsque je lui fais cette commande, il accepte immédiatement ; François Pompon avec Miro et Calder sont en ligne droite de ses influences.
Depuis 2014, l’ours de Di Rosa est le trophée « Label Ville », notre prix visant à récompenser les professionnels participant à l’embellissement de la ville.

Une œuvre libre, qui ne vous prend pas de haut, bienveillante et solide comme un roc ! Avec Christine Martin, nous travaillons à vous présenter l’ensemble de son bestiaire à l’occasion d’une exposition à Dijon au printemps 2016.

■ Danielle Juban


 
 

 RSS 2.0 | Plan du site | SPIP PUBLICITÉ : 03 80 73 01 15 ou 06 86 86 48 28 - contact@bing-bang-mag.com
BingBang magazine Dijon - Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros - 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON - Tél : 03 80 73 01 15 - E-mail : 

Création sites internet Dijon : i-com - Photographic : Photographe publicitaire - Marielys Lorthios Photographe culinaire
Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.