Décembre 2009 Janvier Février 2010
N°41
Vous n’avez pas de cave ? Pas de problème, Nicolas Barbier en a une
pour vous. Installé depuis 8 ans, ce caviste reconnu stocke tout ce dont
vous avez besoin et en prime vous fait bénéficier de toute une batterie
d’avantages : les vins sont soigneusement sélectionnés directement
chez le propriétaire grâce à des dégustations à 4 palais. 2 femmes, 2
hommes, 2 générations pour une palette de goûts représentative.
L’offre est large, la fourchette des prix aussi. La part belle est faite aux
Bourgognes avec une gamme qui commence à 7€ ; vins de Pays d’Oc,
Bordeaux, Loire, Provence sont présents aussi ! Grands noms, petits
récoltants, tout y est. Bacchus propose aussi des grandes marques de
Champagnes, ainsi qu’un choix séduisant d’alcools et spiritueux. Le
plus : le maître des lieux aime travailler sur-mesure en fonction des
goûts, événements et budgets de chacun. Depuis huit ans, il prend le
temps de raconter ses vins, livre les meilleurs accords mets et vins et
fait des offres promotionnelles qui font sourire… de plaisir. Bref ici on
ne distille pas le service, les conseils, ni la bonne humeur !
Le coup de coeur de Nicolas Barbier :
le Hautes-Côtes de Nuits blanc
2007) du domaine Bernard Gros
qui exhale superbement le beurre
au nez et en bouche.
Le + : On aime l’accompagnement
sur-mesure pour le choix des
vins
Bacchus
16 rue Bannelier
(quartier des Halles)
Tel. 03 80 54 23 87
www.bacchus-vin.com
On peut déambuler dans ce bel espace agréablement agencé à la
recherche d’une bonne bouteille, ou se faire conseiller par Céline Pansiot
et Sandra. La propriétaire des lieux et sa collaboratrice proposent 150
références de vins. Douce frénésie du côté des vins moins tranquilles :
les Champagnes se font légers côté prix grâce au référencement de
deux propriétaires et de la marque De Saint Gall, pas très connue et
qui pourtant mérite de l’être. Juste à côté, Les crémants de Bourgogne
séduisent grâce à un rapport qualité/prix étonnant. Si la part belle est
réservée aux vins, spiritueux et eaux de vie, on trouve aussi des choses
originales : du café aromatisé au cognac, whisky ou rhum et un choix
de bières appétissant - La Barbar au miel faite à l’ancienne, La Pietra
corse à la Châtaigne… et les verres adaptés à chaque marque, pour une
dégustation et un plaisir optimales. A l’entrée de la boutique, des idées
cadeaux dédiées à l’art de la table.
Le coup de coeur de Céline : le Chorey les Beaune domaine familial (Pansiot)
à 11 euros
Le + : On aime la touche
féminine de l’endroit et le
Champagne JP Baudouin,
gagnant d’une dégustation à
l’aveugle organisée par Bing
Bang, à seulement 16.90€ !
Cave Jacques François
4 route de Beaune
Marsannay
Tel. 03 80 52 06 02
www.cave-jacquesfrancois.com
Une règle d’or pour Ludovic Flexas : aller sur le terrain. Ludovic et
son métier, c’est une histoire de sentiments… qui commence à 17
ans. Les parents d’un ami l’emmènent alors faire une « descente de
cave ». Cette première dégustation dans l’antre d’un vigneron suscite
émotion et engouement. Surtout elle scelle son destin. Le vin devient
rapidement une passion et quelques millésimes plus tard sa profession.
Cet autodidacte part tous les lundis de l’année (sauf en période de
Fêtes) à la recherche de vins typiques et atypiques un peu partout en
France. Il aime les rencontres au coeur des terroirs qu’il visite, dénicher
les talents, être surpris pour mieux nous surprendre ensuite.
Le coup de coeur de Ludovic : « un camion ! Je rentre d’une visite dans le
Mâconnais. Après avoir dégusté 90 vins, je reviens, un camion plein de 5
références coups de coeur. »
Le + : Ludovic gère sa boutique comme
s’il s’agissait de sa propre cave, difficile
de se tromper donc. On aime aussi sa
façon de parler du vin qui ressemble à
celle qu’ont certains hommes de parler
d’amour…
Au Vieux Millésime
82 rue Monge
Tel. 03 80 41 28 79
www.auvieuxmillesime.com
Bertrand Joinville garnit sa cave de coups de coeur glanés ici et là au
cours de ses dégustations. Autant dire que la gamme bouge souvent. Ses
vignobles de prédilection : Bourgogne, Loire, Rhône, Languedoc… et un
peu plus loin l’Espagne, l’Italie, l’Argentine et la Nouvelle Zélande. Cet
amoureux des vins authentiques et de caractère, ne sélectionne que les
petits domaines avec une forte orientation bio. Le plus sage est encore
de lui faire confiance et de déguster avec lui ses dernières trouvailles.
Vous pouvez passer quand ça vous chante, la boutique est ouverte 7J/7
et il y a toujours des vins à déguster. Le coup de coeur de Bertrand : les
vins du domaine du Château de Saint Cosme et particulièrement le Côtes du
Rhône 2008. Issu d’une pure syrah, un vin équilibré, riche, friand, gorgé de
fruits pour 9.90€ !
Le + : le dynamisme de la boutique : une dégustation à thème un
week-end par mois, animée par un vigneron et des dégustations sur
réservation pour les groupes. On aime aussi l’accueil chaleureux.
Ô Gré du Vin - 106 rue Monge - Tel. 03 80 65 90 62
bjoinville@orange.fr
François et Lydia aiment les vins, et qu’ils viennent des 4 coins de la
France ou de l’étranger, ils les aiment naturels. 90% des vins présents
dans la boutique (200 références) sont issus de la viticulture biologique
et biodynamique. Mais si ces deux là sont dingues de vins ils ne sont
pas fous pour autant et savent s’entourer, d’amis viticulteurs la plupart
du temps qui partagent leur philosophie et autres fondus de vins… Un
Bourguignon dans le Roussillon qui fait un excellent « Ciel liquide » et
d’exquises « Fleurs de cailloux ». Avec une gamme qui commence à 4€,
les prix eux ne sont pas déments !
Le coup de coeur de Lydia et François : le Chardonnay du Domaine de
Mouscaillo élevé à 400m d’altitude près de Limoux (14.50€).
Le + : un professionnalisme sans prétention et une façon toute
personnelle de désacraliser le vin afin qu’il reste avant tout un produit
plaisir.
Dingovino - 29 rue Jeannin - Tel. 03 80 28 50 88
Ouvert du mardi au samedi : 10H à 12H30 - 15H à 19H30
Et le dimanche matin de 10H à 12H30
Peu de monde peut se vanter de vendre du Jesu(s), du vrai, de l’Oteiza
ou du Sibilia, et de l’afficher derrière le comptoir. Ne vous fiez pas trop
au moine squelettique qui sert d’enseigne, celle-ci va changer : Bruno
Bar à Vin - Lard du cochon. Devenu expert en lard contemporain, il
va continuer à n’en faire qu’à sa tête, allant chercher de l’ail rose de
Lautrec pour se protéger des vampires qui rodent autour du bar, des
terrines, des rosettes, des foies gras pour donner à ses contemporains
le goût… du bon goût. On trouve de tout dans l’incroyable bric-à-brac
de cet épicier « chinois », du jus de fruit artisanal de chez Alain Milliat
aux dix sortes de sardines millésimées, aux sardinillas de Ramon Pena,
aux merveilleux anchois de Cantabrie. Ses week-ends, il les passe sur
la route, partant en Touraine ou en Alsace pour s’approvisionner en
produits que lui seul connaît, sur Dijon, filant sur Alba pour chercher
des truffes magnifiques et des vins du Piémont, en Toscane pour son
huile d’olive ou ses vieux vinaigres balsamiques. Le plus étonnant, c’est
qu’il soit toujours là, le soir,
à 18 heures, pour ouvrir la
boutique, tout en rentrant les
dernières livraisons et servant
un verre à ses premiers clients !
Pas forcément un grand
millésime, mais une découverte
du moment, à partir de 3 euros,
ceci dit pour faire mentir
ceux qui prennent son bar de
quartier pour une épicerie de
luxe… Un lieu-culte, avec ou
sans jesu(s)…
Chez Bruno,
80 rue Jean-Jacques Rousseau
à Dijon
Un BOKO c’est quoi ? C’est du Laurent Peugeot (expertise culinaire)
dans une verrine Weck (expertise technique). Marque née à KOKI food&shop mais vouée
à s’en détacher pour mieux voler de ses propres clips : B comme Boko, place de la Lib, à
Dijon étant le premier, on l’espère, d’une grande famille...
D’où la nécessité de passer à la vitesse supérieure, d’abandonner l’artisanal et de s’équiper
de 2 machines : l’une pour mettre les productions sous-vide, l’autre pour les stériliser. Une
production sous-vide doit suivre la chaîne du froid, et peut être conservée une quinzaine
de jours. Elle présente l’avantage de « figer » la production en l’état, et permet donc des
cuissons ultra précises, telles qu’elles auraient été réalisées à la minute au restaurant avant
l’envoi sur table. Une production stérilisée est considérée comme une conserve et se garde
donc sans condition des semaines, des mois, des années... si toutefois on en a la patience.
Mais tout ne peut pas être stérilisé...
Rapidité, facilité, efficacité… Le nouveau-né a donc un bel avenir devant lui, il peut voyager
grâce à la stérilisation, s’adapter aux besoins d’un hôtel.
Pour plus de renseignements, s’adresser à la maternité : KOKI food&shop
10 place Ziem - 21200 BEAUNE - 03 80 24 06 61 - koki.lp@orange.fr