Été 2018
N°75
C’est à cause du vieux Jules, bien sûr, qu’on a assimilé les Gaulois et le coq (GALLUS étant un nom commun aux deux). Une info qu’on médite, sourire aux lèvres, en visitant l’expo la plus fascinante de l’été. Car derrière les clichés se dévoilent les manipulations politiques qui ont permis de transformer au fil des siècles une défaite (Vercingétorix s’est quand même pris la pâtée !) en premier élan nationaliste.
d’Alésia à Montbard, puisqu’on retrouve l’emblême franchouillard remis à sa place au Musée et parc Buffon. Une suite de l’expo qu’on a adorée, qui mérite à elle seule qu’on fasse le détour par la ville haute. On vous la présente dans les pages suivantes, mais on n’a pu s’empêcher de vous offrir d’entrée une vision décalée due au talent d’un artiste flamand hors normes (comme tous les artistes flamands) : Koen Vanmechelen. Plus de 300 ans séparent sa démarche de celle d’un Buffon, mais le choc de la rencontre ne devrait pas vous laisser indifférent.
On attendait au moins Emmanuel Macron à l’inauguration de ces deux expositions présentant le seul concurrent que le président des Français pourrait avoir à l’international. Des expos drôles, percutantes, intelligentes et faciles d’accès, à prolonger par une virée aux Forges de Buffon et à Flavigny pour découvrir deux aspects de ce tourisme industriel qui « cartonne » sur tout le territoire.
■ Gérard Bouchu