Hiver 2016/2017
N°69Le froid, place de la Lib ? Même pas peur car c’est une terrasse chauffée qui vous permet d’attendre l’ouverture des portes du « Temps des Ducs », mi-janvier.
Nouvelle équipe, nouvelle carte, nouveaux lieux… encore quelques semaines avant de découvrir le nouveau visage des « Ducs » ! Une brasserie dans l’air du temps, le nôtre comme celui qui fait rêver les visiteurs venant marcher sur les pas des Ducs.
Redonner vie et panache à l’une des plus vieilles adresses de la place, c’est l’envie qui a motivé toute l’équipe, aussi bien côté déco que côté cuisine. Côté salle que côté place. Une envie de ne pas faire forcément comme les autres, « mais de le faire bien et bon ».
On reste tradition dans l’assiette, sérieux côté cuisine, mais avec ce grain de folie douce qui a toujours fait le charme du Dijon des Ducs*. Retournez-vous, regardez le Palais des Etats, d’un sérieux imperturbable. Et puis levez la tête : il y a la tour Philippe le Bon, et ça suffit pour donner du panache !
Un an après avoir ouvert à Genlis « Les Temps Modernes », Séverine et Jean-Bernard Jacques se sont fait de nouveau plaisir. On retrouvera au « Temps des Ducs » les fondamentaux de la cuisine bourguignonne, avec des recettes adaptées au lieu et à l’époque. Une cuisine qui ne triche ni avec le goût ni avec le produit ni avec la quantité. Sans dévoiler toute la carte, vous craquerez forcément pour le « Mac-Duc » (au canard, forcément, Duc, duck, coin-coin !) et la Duchesse au praliné à moins d’opter pour la Téméraire du moment (formule du jour). Ou vous pourrez vous réchauffer avec quelques plats à l’ancienne.
Trois salles, trois ambiances. Tout le monde ici trouvera sa place. Côté brasserie, où la déco devrait être juste assez décalée pour s’inscrire dans la continuité des lieux. Au premier, dans le salon-boudoir des ducs, monastique mais pas trop. Au Duke, grignoterie pour les jeunes de 7 à 77 ans le midi, bar décalé, plus « rock around the Duke » à la tombée de la nuit.
Et deux terrasses, sages ou animées selon l’heure, chauffées, toujours, où vous pourrez aussi déguster les huîtres en provenance directe du banc de l’écailler.
Prendre son pied, ici, deviendra vite une habitude. Le « pied » étant la mesure exacte (enfin, presque) de l’« apéro-duc » servi ici, sur une planche en bois.
Une formule qui permet de s’offrir les classiques de la vie bourguignonne : escargots, jambon persillé, pâté en croûte, foie gras-pain d’épices, gougère…
Une formule adaptée selon l’humeur du chef et du temps, avec Kir ou verre de vin, pour qui veut rester dans la tradition (avec cocktail ou champagne, pour les autres). Il y a même une formule duo pour prendre son pied en bonne compagnie.
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