
Aux Cartonnades, on découpe et on assemble des morceaux de cartons promis à une fin glorieuse : partir en lambeaux dans une baston aussi bordélique qu’une charge gauloise à Alésia.
Harnaché de votre armure, totalement délirante, de chevalier ou de robot mutant, vous vous mettez pas très sagement en rangs, vous hurlez et vous foncez sur l’équipe adverse en étripant tout le monde à grands coups d’épées, de marteaux, de hallebardes et de massues monstrueuses.
Mesdames, n’hésitez pas ! Vous allez passer un excellent moment de créativité et de destruction. Faites-vous plaisir : c’est tout aussi efficace qu’une salle de crossfit et bien plus jouissif.
Les sauvages Dijonnois rencontrent parfois une confrérie d’étudiants de l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Besançon. Pas besoin de fastidieux rituels en loge pour être initié chez eux : coller, foncer, cogner, telle est la Sainte Trinité des Francs-Cartons. Rassurez-vous, ça reste une grosse rigolade. « Combattre ou être recyclé », certes, mais toujours « sans bobo ! »
■ OM & ZT