59
Magazine Dijon

été 2014

 N°59
 
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06

Par Gérard Bouchu

Can-cancoillotte & Ragots de mouton Vive la rentrée !

L’été, on arrête de le mettre à toutes les pages ! Le temps que vous ayez fini de lire ce beau mag gratuit et complet, vous serez déjà en train de penser à la rentrée, aux économies à faire et aux trucs à acheter pour la petite famille. Gardez de l’argent de côté pour aller au resto, car toutes les nouveautés de l’été, c’est à la rentrée qu’on va les découvrir ensemble, le temps de laisser les petits nouveaux se roder un peu.


vive marinade
Vive Marinade, la sandwicherie qui a la frite. Une belle brochette, rien que pour vos yeux !

On ira faire un tour dans les vignes, pour découvrir le nouveau visage de la Rôtisserie du Chambertin, côté bistrot. Il y a de jeunes chefs qui font des prouesses, entre Dijon et Mâcon, une ville que l’on imagine pas à la fête tous les jours. Grave erreur, c’est à Mâcon qu’on a trouvé une des adresses les plus épatantes du moment, Ma Table en Ville. Un chef seul en cuisine, et sa femme en salle. Le plaisir dans l’assiette, mais également autour.

À Dijon, on a l’équivalent rue Jeannin, L’Un des Sens. En plus sage, malgré le nom. Déco dans l’air du temps, terrasse cachée, la formule qui plaît.
Autre concept tendance, côté carte comme côté déco : Villa Roma, ex Saint-Fiacre. Fini le clin d’œil à Fornasetti sur les murs, on passe à autre chose. La rue Vauban ne cesse de changer, on se demande quel sera la couleur du futur nid de Loiseau des Ducs. Car c’est une autre tendance qui ne cesse de s’affirmer :
la création de chambres d’hôtes en centre-ville. Les Français rêvent de riads à Marrakech, les étrangers de nids douillets au cœur des cités réputées pour leur culture et leur gastronomie.
Vivement la rentrée, qu’on puisse faire la fête de la gastronomie, de nouveau, au jardin de l’Arquebuse, fin septembre. Aller de stand en stand pour picorer gastro, c’est une autre des tendances qui devrait bien se porter, dans les mois à venir. J’espère que vous avez déjà eu l’occasion d’aller tester Marinade, rue François Rude. Une sandwicherie chic et cheap à la fois, où l’on peut emmener le chien et même Bonne-Maman. Tout le monde adore.

On attend qu’un Frachot se lance dans les sandwichs de luxe ou qu’un Zuddas nous fasse le coup d’un Foodtruck itinérant ! En attendant, ce sont les kiosques, place de la République, qui risquent de créer la surprise, à la rentrée. Autour du marché, il y aura du neuf aussi à se mettre sous la dent. On aura oublié « Au tout va bien « et sa nostalgie des bistrots années 60 quand la nouvelle enseigne sera mémorisée par tous. De l’autre côté des Halles, Gina a créé la surprise avec son look d’épicerie-bistrot à la mode napolitaine : les fans de Fellini, les amateurs de snacking italien, de baroque moderne et d’ambiance jazzy l’ont déjà adopté. L’Italie est aussi à la carte de Cosa Nostra, 30 rue Berbisey, avec de vrais Siciliens derrière le piano (www.casanostra-dijon.fr) Mamma Mia ! Même Gino, le créateur de Zuppa Zuppa, à Autun, un concept qui cartonne (soupes, plats à emporter, épicerie sarde, etc) pense à venir s’installer à Dijon. Mais on lui a dit que Dijon était une ville « difficile ».

Faux. Suffit de faire bon, d’aimer accueillir, d’avoir des idées et de choisir le bon créneau. D’accord, mieux vaut avoir aussi un bon emplacement et un propriétaire pas trop rapace. Dijon n’est pas difficile. Un peu compliquée, peut-être.

On reviendra à l’automne sur toutes les néo-épiceries qui vont ouvrir à tous les coins de rues, ou presque. Une activité complémentaire à celle de bar à vin, de table d’hôte nouvelle formule et/ou de cours de cuisine (à la place de la Table de Madeleine, rue Chaudronnerie, notamment)...
Et puis, si vous voulez en rencontrer qui ont tout compris, qui ne se prennent pas la tête et accueillent les familles, les gourmets et les habitués de la même façon, allez faire un tour à Daix, aux D’lices. On y a déjeuné un jour, comme ça, sans prévenir. Un vrai bonheur. Un travail de chef à prix tout doux, inventif, pas rébarbatif, simple, bon. Voilà, c’est dit. On n’est pas difficile, non. Mais vus les notes de restaurants qu’on paye, chaque trimestre, on pourrait finir par le devenir.


 
 

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