Pizza, pasta lovers, un resto pour vous ! C’est incrit sur l’affiche, qui nous montre un Hercule soulevant deux éléphants. Bel hommage à l’ancien cirque couvert Tivoli qui se dressait autrefois dans le quartier, à deux pas de cette place des Cordeliers qui serait bien triste si le Déclic n’avait pas ouvert cette seconde adresse, aux saveurs italiennes. Ce qui pourrait donner des idées à la municipalité, qui pourrait installer un petit chapiteau sur la placette et inviter des compagnies. Détendez-vous en attendant de pouvoir profiter de la terrasse dans ce lieu cosy, où l’accueil est chaleureux, ou commandez une « Reine du cirque » ou toute autre pizza à la carte pour faire votre propre show chez vous.
4, place des Cordeliers, à Dijon. 03 80 53 15 38
Formule le midi 15 €.
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On a cru à un gag, au départ, mais on avait du mal à imaginer nos trois frangines préférées, reines du locavore, du chaleureux, du goûteux avenue de la Concorde (chez où c’est avec votre GPS !), installées au milieu du passage à la Toison d’Or. En fait ces petites malignes ont installé un distributeur de produits frais au niveau de l’escalator à l’entrée n°1. Les sœurs Grappin proposent désormais des recettes maison, de saison et inspirées de la cuisine du monde aux malheureux égarés qui n’avaient rien de « fait maison », au sens strict, à se mettre sous la dent tout en faisant leurs courses. Leur distributeur a été fait sur mesure, il intrigue, comme les intitulés. Il est alimenté tous les jours en produits frais (heureusement !)
Coup de chapeau à Sabine Perriguet, à sa sœur, à son chef de mari et à toute une équipe qui ne se laisse pas abattre. Tandis que d’autres se plaignent de faire moins de chiffre qu’avant, sans remettre en question ce qu’ils ont à l’ardoise ou dans leur congel, les Perriguet vont de l’avant. Pendant des années, ils sont restés « cloitrés » dans ce qu’on prenait pour le cellier des moines, mais depuis cet été, ils innovent, occupent le terrain, concrètement. Ils ont sorti des tables côté jardin, au fond de l’impasse, cet été, pour des déjeuners de soleil inspirés, et aménagé cet automne un lieu qui servait avant aux dégustations. Prix doux, plats de saison, cuisine de cœur qui tient au corps, ambiance intimiste, on a beaucoup aimé.
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Food truck by La Charme. Une certaine classe, ce camion. Pas un resto roulant pour routards ou pour routiers, mais une aubaine pour tous ceux qui n’habitent pas le centre-ville et vont pouvoir guetter le passage du camion à deux têtes. Petite précision : Nicolas Isnard et David Lecomte (ce sont leurs têtes qui sont dessinées) ne vont pas quitter La Charme pour reprendre la route, ce sont leurs plats qui vont voyager dans les quartiers excentrés. Pas le même dressage que dans le resto étoilé mais une belle surprise à l’arrivée, car ces deux-là sont des pro qui ont su, en 18 ans, s’adapter à toutes les situations. Du gyoza de bœuf ou d’escargot au carpaccio de saint-jacques en passant par le cochon-orange-coriandre, il y en aura pour tous les goûts, pour tous les prix.
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(un restaurant en ligne original !)
Les trois sœurs ont installé une librairie solidaire près de leur distributeur, pensez juste à mettre un bouquin à la place quand vous en tirez un. Dans ce numéro vert de Bing Bang (plaisanterie un peu téléphonée), on vous offre un cahier spécial livres à la fin. On en a un autre à vous recommander, pour rester dans le thème du moment : « Les larmes de ma vigne ». Rien à voir avec un polar, le sous-titre l’indique clairement : Si le bio pouvait parler ». En retraçant une année de travail dans les vignes, à travers l’histoire de Denis Pommier, vigneron courageux voire téméraire près de Chablis, ce livre nous fait entrer dans le quotidien d’une vie consacrée à bien faire et à faire bio. Gel, grêle, mildiou, canicule, fallait s’accrocher pour ne pas renoncer. Passionnant.
Les larmes de ma vignes, aux éditions du Cherche Midi,
par Denis Pommier et Antonio Rodriguez.