46
Magazine Dijon

Printemps 2011

 N°46
 
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02

Bons baisers de partout

Aller se faire voir ailleurs, puis revenir, pour repartir à nouveau. On a rencontré en Martinique un célèbre charcutier dijonnais parti sur son bateau faire la promo des vins de Ladoix-Serrigny dans les îles, où ils arrivent légèrement imbuvables, mais c’est le geste qui compte. On a retrouvé le plus célèbre des animateurs bourguignons dans son riad à Marrakech et en Guadeloupe, un couple parti d’Avallon pour construire un nid écolo, près de Deshaies. Paola, qui ne coiffe pas que ma chienne, quoique certains puissent penser, est partie avec son mari aux USA réaliser un rêve de jeunesse, au point qu’ils veulent s’y installer et on vous a dégoté, au Maroc, un autre bâtisseur de rêves, pour vous changer d’horizons (voir plus loin Bons baisers de Marrakech). Il y en a plein d’autres, dont on attend des cartes postales, pour la prochaine fois…


Dijon vous aime

Une dijonnaise à Tahiti (souvenir de voyage)

18 heures de vol plus 3 heures de passage de douane, je les mérite vraiment les plages et les cocotiers de Tahiti… Me voici au petit matin, rincée, l’œil glauque, moite mais avec un sourire béat, enfin arrivée à Papeete. Dès l’aéroport les vahinés sont là. Elles se dandinent nonchalamment au son du Ukulélé et m’offrent une fleur de tiaré. Je suis déjà dans l’ambiance. Ça commence par un tour de l’île en voiture avec arrêts de rigueurs partout où il faut. Le trou du souffleur, les jardins, les cascades sous un orage aux gouttes tellement énormes que je me suis crue sous la cascade, les moustiques en plus. Bon, on ne peut pas dire que c’est beau partout. Les paysages, la flore, la mer, les plages de sable noir, c’est grandiose mais les maisons, les églises (à la tonne, anglicanes, chrétiennes, du Saint-Esprit, des frères Machins), c’est pas vraiment joli-joli. De temps en temps une tombe au bout d’un jardin -ici c’est chacun ses morts- décorée kitch rehausse le tout. Arrêt déjeuner dans une maison très colorée et fleurie. ça y est, je comprends pourquoi les tahitiens sont un peu enveloppés, portions à l’américaine multipliée par deux pour tous ! Avec mon kilo de risotto et mes 25 beignets de crevettes, donnez moi donc un litre de bière Hinano, svp. C’est sûrement pour ça que les tahitiens sont vraiment gentils, aimables et prévenants. D’abord, ils sont au milieu du Pacifique, ensuite ils sont repus.
Le lendemain, bateau vers Moorea, autre île volcanique avec ses petites merveilles, la baie de Cook, d’Opunohu, ses poissons multicolores, ses fleurs partout et surtout sur la tête des femmes, ses joggeurs qui transpirent sur l’unique route de l’île, ses plages sublimissimes et publiques où les jardiniers nettoient les cocoteraies avec des casques… Pour la nourriture, restez locavore et goûtez aux bananes acidulées, ananas, poissons aussi bons que beaux, haricots verts géants, patates douces, lait de coco. Vos papilles en redemandent.
Waoh, la Polynésie, c’est vraiment un paradis. FP

Lionel-Rousseau

La folie Marrakech : Lionel Rousseau ne sert plus la soupe, mais le thé !

C’est un de mes grands souvenirs de l’époque Bien Public, quand ce journal était le seul lien avec la civilisation pour beaucoup de personnes aux confins de la Bourgogne. Il vendait, il animait, il faisait la pluie et le beau temps.Je parle de Lionel Rousseau, pas du canard lui-même. Il arrivait à rendre populaire un Broissia passé à Bèze saluer les mains enfarinées de celles qu’il allait sacrer reine de l’Andouille (le roi des Cornichons, c’est Lionel qui s’en occupait). Il continue aujourd’hui de servir la soupe, mais pour lui, une soupe marocaine, dans son riad Badra, au cœur de Marrakech. Ou le thé, selon l’heure de votre arrivée. Il continue néanmoins de revenir à Dijon pour des animations bienpublicaines, il a la foi et un certain savoir-faire, ma foi ! GB
www.riadbadra.com

paola-usa

USA : t’as raison ma Paola !

Paola coiffe et décoiffe tout à la fois. Ses clients sont à son image, à la fois dans l’air du temps et dans d’air du vent : on va dans son salon de coiffure en se disant qu’on aura, en sortant, une drôle de tronche… au sens strict, car on se marre bien (un peu moins le lendemain, quand il faut se coiffer seul !). Comme c’est la panique pour se garer quartier Jean-Jacques, Paola avait deux solutions : la marche avec sa chienne, ou la moto. Cette dernière passion l’a emportée, loin, puisqu’elle a fini dans un pays à la taille de ses rêves, les USA. Sur une moto de légende, pour un voyage sur les pas du vieux John (Wayne). L’an prochain, elle repart et cette fois peut-être qu’ils la garderont ! T’as raison, ma Paola, a du lui dire son Roberto de mari, on va aller s’installer là-bas, pour souffler un peu. C’est comme ça qu’un quartier se dépeuple, à force de décourager toutes les bonnes volontés. GB

O-coeur-de-Deshaies

Guadeloupe story : un nid écolo bourguignon à Deshaies

Coup de cœur, forcément, pour ce nid perché dans les hauteurs de Deshaies, repris par deux Bourguignons écolos aussi courageux qu’inconscients. On se sent bien dans cet espace préservé, avec vue sur la mer, que Stéphane et Véronique ont métamorphosé en quelques mois. Leur sens de l’accueil, leur disponibilité, leur tempérament écolo pas triste font le bonheur des visiteurs, bourguignons ou autres (ils ont l’esprit ouvert, ce qui n’est pas toujours le cas par ici !). Chez eux, atavisme oblige, l’apéro du soir n’en finit plus. On peut dîner sur place, mais le village et la plage de Grande Anse sont à quelques centaines de mètres, avec leurs restos. Profitez-en, car ils ne resteront pas longtemps là-bas, Véro et sa fille ayant déjà la nostalgie des brumes et des pluies de leur Morvan natal. On a promis à Steph, pour le consoler, de lui laisser construire une cabane dans les arbres à la Colombière. Un gîte écolo aussi rigolo, à Dijon, pourrait faire un carton. Manque la mer. Détail. GB
Résidence O coeur de Deshaies : www.ocoeurdedeshaies.com


 
 

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