été 2014
N°59Vous pouvez rigoler, mais vous devez bien avoir encore, quelque part dans un fond de tiroir ou de grenier, de vieilles cartes postales reçues du fiston en joyeuse colonie de vacances au milieu de montbeliardes imperturbables : « Bons baisers des Rousses ! » qu’il disait, faisant le malin.
On se moquera pareillement demain des photos que vous nous envoyez d’Asie ou d’Afrique, sur fond de ciel bleu ou de foule grouillante, quand nous n’en finirons pas d’épuiser les charmes de la Franche-Bourgogne, des petits chemins du Clunisois aux randonnées dans un pays de Morteau où l’on ne risque jamais de mourir de faim ou de soif...
Nous, que la Bourgogne et la Franche-Comté se pacsent, ou se marient vraiment, ça nous plait bien. Je vais juste devoir, pour le Routard, retrouver les intros de la précédente décennie, quand il n’y avait qu’un guide pour les deux régions. Et tenter d’expliquer pourquoi on a un destin commun... peu commun ! Pour l’heure, je laisse à Marie-Thé le soin de vous expliquer ça, avec tout le sérieux du guide touristique qu’elle aura été durant plusieurs décennies, et à notre Mégalo de service celui de vous préparer au sacre du premier président de Franche Bourgogne. Un nom qui prête à rire, c’est déjà bon signe, l’autre, l’officiel, n’a jamais fait vraiment rêver. Tout comme la future capitale de l’entité nouvelle, Dole, qui ne nous a jamais fait nous gondoler...
■ Gérard Bouchu