Printemps 2018
N°74par Germain le Semurois
Lorsque l’on parle de la Bourgogne, on songe aussitôt aux vignobles de la Côte, on imagine une bonne de bouteille de vin rouge à côté d’une assiette de bœuf bourguignon, on se représente instantanément la basilique de Vézelay, les hospices de Beaune, les toits jaunes de Dijon, enfin ce genre de choses. Mais qui penserait à l’Auxois ?
Pensez donc, un pays qui ne produit même pas de vin, peut-on vraiment considérer qu’il soit bourguignon ?
D’ailleurs, franchement, entre nous, qui connaît l’Auxois ? Qui ? Je vous pose la question.
Déjà, au temps des Gaulois, quand Astérix lui demandait où se trouvait Alésia, le chef Abraracourcix s’emportait, en lui hurlant dessus : « Alésia ? Connais pas Alésia ! Je ne sais pas où se trouve Alésia ! Personne ne sait où se trouve Alésia ! ».
Or l’Auxois, justement, c’est le pays d’Alésia, ce pays que Jules César lui-même n’a pas été foutu de localiser précisément.
En fin de compte, ça fait plus de deux mille ans que personne ne connaît l’Auxois.
Il était peut-être temps de s’y intéresser un peu, vous ne croyez pas ? *
Suivez-moi en terre inconnue, si vous l’osez !
*C’est ce que je me suis efforcé de faire dans ce livre en vente dans toutes les bonnes librairies : « Carnet de route en Auxois », aux éditions de l’Escargot Savant.