
Nicolas Rolin, le chancelier de Philippe le Bon, avait certainement beaucoup à se faire pardonner lorsqu’il créa l’Hôtel-Dieu de Beaune. Du retable à la table, du divin aux vins, il n’y a jamais eu que quelques pas à faire, dans cette ville encerclée par ses remparts.
Ce bon Rolin, cet homme de bien (ce qui veut dire pour un Beaunois qu’il en avait) pourrait inspirer le maire actuel. Alain Suguenot a toujours fait de la communication son cheval de bataille (normal, à Beaune, c’était un cheval de Troyes).
L’expo présentée cet hiver aurait pu offrir un étonnant pré-programme électoral. Personne n’est tombé dans le panneau (et des panneaux, il n’y a que ça, dans cette expo par ailleurs fort instructive). Beaune à l’horizon 2050, le maire actuel sera là, au moins en hologramme, , après une mise en examen en ce début de mois de décembre qui remet en cause son avenir politique !