Automne 2013
N°56JohannesBourgogne
Etudiante en Master 2 d’histoire de l’art contemporain à l’université de Bourgogne, Annabelle Chirac n’imaginait pas passer six mois en Afrique du Sud. La Maison Rouge, importante fondation pour laquelle elle travaille à Paris, l’envoie début 2013 comme chargée de projet de l’exposition My Joburg, dédiée à la scène artistique de Johannesburg.
Rester dans sa ville d’études, y trouver un job et ne pas bouger n’est pas le meilleur plan. « On offre à l’étranger des postes à responsabilité que l’on ne proposerait jamais en France à des jeunes. » Il faut partir pour se forger une expérience professionnelle. « Ce serait dommage de passer à côté de ça. »
Annabelle va nous quitter pour plusieurs années, mais elle reviendra. « La France finit toujours par nous manquer. » Ses bonnes raisons pour retrouver la cité des Ducs ? Un centre-ville magnifique et métamorphosé, l’offre culturelle incroyable pour une petite ville comme Dijon. « Rien qu’en art contemporain, nous avons le Frac et le Consortium. C’est juste énorme. »