Printemps 2012
N°5030 mars - François Corbier - Bistrot de la scène
Bien connu de la génération 80-90 pour sa participation au Club Dorothée, émission télévisée qui a permis de faire entrer au panthéon du génie quelques sitcoms telles que « Salut Les Musclés » ou « Les Filles d’à côté », François Corbier est ce qu’on appelle un chansonnier. Un gars qu’aime bien sortir sa gratte à la fin du repas pour jouer ses « chansons d’humour ». A la fois auteur-compositeur, animateur, comédien et poète, l’homme à barbe est aussi et surtout un mec franchement attachant.
6 au 8 avril - Human Beatbox festival
Apparu dans les années 80 aux côtés de la culture hip-hop, le human beatbox consiste à imiter et produire avec sa voix tout un tas d’instruments de musique et de rythmiques de façon à faire halluciner au maximum un auditoire. Outre le fait que cette prouesse est parfaitement incroyable à voir et entendre, le beatbox est devenu aujourd’hui la grosse hype chez les gens de la chanson française comme Anaïs ou Camille, preuve également de l’engouement fascinant autour de cette scène.
10 au 15 avril - festival Kill Your Pop
C’est le genre de festival où tu peux découvrir un chanteur Suédois totalement inconnu au bataillon deux ans avant qu’il passe sur toutes les radios. Où tu as la possibilité de boire des coups dans un rade en écoutant une sorte de disco-punk des familles. C’est aussi là que tu as la malchance de remarquer qu’il existe encore beaucoup trop de garçons de moins de 30 ans qui portent la moustache. Pour les gens exigeants donc, mais pas trop avec leur dégaine.
7 juin - Pony Pony Run Run - La Vapeur
Attention, piège à meufs. Un concert de Pony Pony Run Run, c’est l’assurance de croiser un bon paquet de jeunes filles venues tout droit d’un pays où tout le monde est beau pour voir ce « groupe trop frais d’électro-pop ». Puis à la fin du show, lorsque les musiciens retourneront directement dans leur loge, le type qui pourra payer un verre à toutes ces dames, c’est toi.
PS : la vanne dans le titre m’a été brillamment soufflée par la F.P.
12, 14 et 15 mai - L’Opéra de la lune (Brice Pauset) – Opéra Dijon
Cet opéra, mis en scène par Damien Caille-Perret et en musique par Brice Pauset, semble être tout bonnement le spectacle immanquable du mois de mai. Texte de Jacques Prévert illustré par Jacqueline Duhême en 1953, l’Opéra de la lune nous amène dans la tête d’un petit garçon qui voyage sur la grande étoile féérique afin d’échapper à ce monde tout pourri qui l’entoure. Une ballade faite de réenchantement, de rêve et de liberté, qui plaira aussi bien aux petits qu’aux grands.
14 mars au 01 mai rétrospective Maurice Pialat cinéma Eldorado
L’Eldo met à l’honneur le réalisateur inclassable, celui qui dirigeait à merveille Gérard Depardieu ou Sandrine Bonnaire, et qui avait pour habitude de s’embrouiller régulièrement avec ses comédiens ou techniciens. Artiste anti star-system, il remportera à Cannes –sous les sifflets de la salle- la Palme d’Or en 1987 pour « Sous le soleil de Satan » et lâchera cette fantastique punch line à l’assemblée : « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus ». Citation retweetée tous les jours par Mathieu Kassovitz.